Un bataillon d’escadrons sera déployé d’ici peu au Mali. Le Premier régiment de chasseurs de Thierville se prépare à partir en opération extérieure. Des escadrons seront déployés de novembre à janvier. L’ennemi à combattre ? Les groupes armés terroristes, affiliés à Daech et à Al-Qaïda, rapporte le journal Est républicain.
« L’ennemi est le même ici et là-bas. » Le colonel Emmanuel Dous, chef de corps du Premier régiment de chasseurs de Thierville connaît bien le Mali, pour y avoir combattu.
« Je suis revenu il y a deux ans. Mais il faut toujours rester sur ses gardes. La situation évolue très vite», rapporte le journal français Est Républicain. Il est sur le point de repartir. Au total, de novembre à janvier, 500 des 800 soldats que compte le régiment vont être déployés, principalement au Mali, dans le cadre de l’opération Barkhane.
« Protéger les Français »
Faisant partie de la 7e brigade blindée, ces hommes et ces femmes sont prêts. Après un entraînement intensif avec d’autres régiments, infanterie, génie, artillerie, qui les accompagneront sur place et qu’ils connaissent bien, ils vont combattre des groupes armés terroristes.
« Ces groupes sont affiliés à Daech ou à Al-Qaida. L’objectif de notre mission est de protéger les Français, là-bas, mais aussi ici puisqu’on sait leur connexion dans notre pays. Nous devons les neutraliser et d’empêcher leur réimplantation. »
Ce combat est mené aux côtés des forces armées locales. « Nos partenaires du G5 Sahel (N.D.L.R. : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) montent en puissance avec beaucoup de succès, ils mènent des opérations autonomes de grande qualité. Nous pouvons aussi compter sur nos alliés européens : la force Takuba qui nous appuie, les Estoniens, les Tchèques, les Espagnols, les Danois, les Britanniques et bien sûr les États-Unis, avec qui nous avons de nombreux et bons contacts. »
Plus de 5000 militaires français combattent les terroristes sur le sol malien. L’arrivée de 500 hommes sur les 800 prévus va permettre d’intensifier la lutte.
Bourama Kéïta