L’Ambassadeur de l’Union Européenne, M. Bart Ouvry a présidé la cérémonie d’ouverture de la semaine européenne de la diplomatie climatique. Un atelier d’échanges et de partage d’expériences a été initié dans le cadre de la mise en œuvre d’actions d’amélioration de la couverture végétale financées par l’UE et EMs au Mali. C’était hier mercredi 14 octobre 2020, à l’Hôtel Azalaï Salam.
Ce présent atelier s’inscrit dans le cadre de la semaine de la diplomatie climatique européenne. Il servira de contribuer au renforcement de la valeur ajoutée et de la durabilité des projets de reboisement financés par l’UE et EMs au Mali.
Selon les experts de l’environnement, en plus d’une facilitation d’une mise en œuvre conjointe optimale des projets programmes, des échanges plus généraux sur la bonne gouvernance des ressources forestières et agro forestières sont à entrevoir, en particulier sur la réglementation applicable en vigueur et la conservation et gestion durable de ces ressources. Ainsi, ces échanges seront une occasion de mettre en exergue les savoirs traditionnels présentant un postulat en foresterie et agroforesterie ainsi que les résultats de la recherche pour l’adaptation et l’atténuation aux effets du CC. Actuellement, plusieurs projets/programmes sont en cours d’exécution au Mali, financés par l’UE et Ems, un atelier d’échanges et de partages pour la mise en œuvre d’actions d’amélioration de la couverture forestière. Ils sont entre autres : le GEDEFOR (programme de Gestion Décentralisée des Forêts au Mali) ; le PAFAM (projet d’Appui à la Filière Anacarde au Mali) ; reverdir l’Afrique mis en œuvre par les ONG Oxfam, Catholique Relief Service, World Vison International et Sahel Eco ; AGCC-2 (Alliance Globale contre le changement climatique avec les ONGS APROFEM, ASSAFEDE, NITIDAE et NEF pour la mise en œuvre des actions d’amélioration de la couverture forestière).
Au cours du suivi ex post des projets antérieurs et du suivi actuel de la mise en œuvre des projets programmes en cours, il a été identifié un réel besoin de renforcer les éléments relatifs à la valeur ajoutée environnementale, de l’établissement des filières porteuses, de la sécurisation foncière et l’amélioration de la situation particulière des lemmes des jeunes.
À l’issue des travaux, les résultats attendus seront : « de présenter et mettre en commun les expériences accumulées dans la mise en œuvre des projets : méthodologies, éléments de succès, d’innovation et de difficultés ; et partager les bonnes pratiques environnementales et rendre aux partenaires de mise en œuvre des éléments afin d’identifier à l’interne les besoins et possibilités d’amélioration de la mise en œuvre de chaque projet ».
Aïssétou Cissé