Force est de croire que le devenir d’un Mali nouveau, inquiète plus d’un. Partout où l’on se rend, les journaux, les radios, il n’y a que ce mot « unissons-nous » pour la refondation du pays.
Avec quatre coups d’État à son compteur, le Mali devient le premier pays dans le renversement des pouvoirs en Afrique de l’Ouest. Avec toujours les mêmes mots, ‘’on veut bâtir un nouveau pays’’. Et pour couper court à ces mots, les Maliens dans leurs composants appellent à l’unisson pour la refondation. Des personnalités du pays de divers horizons appellent les Maliens à l’unisson et de la lutte contre les opportunistes qui se mélangent aux autres. Après trois décennies, les Maliens ont tout vu, mais ne parviennent pas à se remettre en cause. Sur les chaines de télévision notamment sur notre chaine nationale, l’ORTM, la diffusion de notre culture est courante, afin d’appeler le peuple à se remémorer de l’histoire. Des émissions sociales sont diffusées sur les radios pour la refondation afin que tout le monde puisse jouer son rôle dans la construction. Il est demandé à tout un chacun d’accepter que le meilleur soit nordiste ou sudiste, mais qu’il soit un travailleur qui met le Mali devant tout. Actuellement, la situation du Mali est exposée partout à l’internationale comme dans la sous-région. On n’entend que le nom du Mali dans toutes les bouches. Pour des pessimistes, ce coup d’État ne serait qu’un film, rien n’en sortira pour la refondation du pays. Selon leur appréciation, c’est une porte ouverte aux opportunistes, après une fermeture courte contre eux. En tout cas, les Maliens sont inquiets d’autant plus que la période transitoire s’ouvrira d’ici quelques jours dans le pays. Ils restent méfiants face à la situation dénommée ‘’ période d’essai ‘’. Les militaires qui sont à l’origine du renversement doivent tenir leur parole, lors qu’ils déclaraient que « Nous ne sommes pas venus pour rester, ce n’est pas notre objectif ». Ils doivent essayer de mettre les jalons de la refondation en place. Et enfin, retourner dans les casernes comme certains le disent. Nous pensons que cette refondation ne soit pas un poisson d’avril pour les Maliens, sinon, le regret qu’il engendra tuera beaucoup d’espoirs sur son passage. Encore une fois, gardons les yeux grands ouverts.
À suivre