Après un essai le 21 août dernier qui fut reporté pour des raisons organisationnelles. Le samedi 5 septembre a été finalement l’ouverture de la concertation nationale à Bamako, et dans toutes les grandes villes du Mali. Pour la journée du 5 septembre, il sera question sur la validation des termes de référence sur le processus de la bonne démarche de la transition. Elle se poursuivra jusqu’au 12 septembre, afin de mettre une feuille de route de la transition.
Après le coup d’État du 18 août 2020 au Mali, l’ouverture d’une période de transition est attendue, mais pour le moment, une concertation entre les acteurs a été entamée dans la capitale du Mali et dans les grandes villes du pays. Le samedi 5 septembre, beaucoup de personnalités ont répondu à l’appel du comité Nationale pour le salut du Peuple (CNSP), pour la validation des termes de références sur les modalités de la transition. Avant l’arrivée des officiels, la devanture de la porte du Centre International de Conférence de Bamako était bondée de monde. On pouvait voir des jeunes groupes brandissant des pancartes sur laquelle s’était écrite ‘’ Soutien au CNSP ‘’ et ‘’ vive l’armée’’. Aussi le contrôle de la sécurité était à un niveau acceptable, même si quelque dysfonctionnement était observable sur la manière de l’organisation de l’accueil des personnalités. Dans la salle, les chaises étaient disposées en fonction des noms ou d’association. À l’arrivée des officiels dans la salle tout le monde s’est mis debout pour les accueillir. À la tête de la délégation, on pouvait apercevoir le numéro 2 du CNSP, le Col Malick Diaw, l’un des auteurs du putsch du 18 août dernier. Avant l’ouverture de la séance, l’hymne Nationale fut chanté et une minute de silence observée à la mémoire des martyrs civile ou militaire. Après son discours sur le déroulement de cette première journée de la concertation, le col Malick Diaw et ses accompagnateurs se sont retirés pour laisser place aux experts qui sont conviés pour observer le déroulement des travaux sur la validation des termes de référence sur la transition. C’est à la suite de la lecture des listes des répartitions des groupes de travaux que des étirements ont commencés entre les organisateurs et certaines personnes, notamment les jeunes du M5 et certains partis de la société civile qui se plaignaient de ne pas entendre leurs noms ou groupements lors de la répartition. Le podium fut rempli de monde, l’heure était au cafouillage. Partout les gens allaient et venaient pendant un bon moment. Certaines personnes ne savaient que faire, jusqu’au moment où les esprits se sont calmés et que la répartition a pu s’effectuer. Malgré tout cela, dans les salles où se déroulaient les travaux de validations, il était difficile de se comprendre à cause du brouhaha des jeunes du M5 qui criaient partout le nom de leurs personnalités lorsqu’il s’agit de voter pour une tierce personne. Comme d’habitude, on souhaite bon vent pour la réussite de ses concertations qui viennent de s’ouvrir.
À suivre
Lansine coulibaly