D’un problème à l’autre, voilà que le régime en place se trouve entre le marteau du mouvement du 5 juin qui dresse le pouvoir contre son gré et l’enclume des mouvements des grèves sociales et comme cela ne suffisait pas, une mutinerie vient clore les informations de la journée dans la capitale malienne.
Selon un adage « chaque jour à ses vérités », cet adage est une vérité absolue, particulièrement aujourd’hui dans la capitale malienne et ses environs où les populations ont été réveillées par des informations très accablantes pour un fils du pays. En effet, dans la matinée du mardi 18 août, la population a appris l’enlèvement du ministre des Finances par des mutins selon des sources. Un ministre qui est très proche du Chérif de Nioro. Et brusquement pour enflammer le reste, à Kati une mutinerie à ébranler la localité suscitant ainsi la population qui croyait à une tentative de renversement du régime en place. Pour l’heure, certaines informations circulent sur des réseaux selon lesquelles d’autres ministres seraient arrêtés. Du coup, ces informations sont à prendre avec pincettes. À l’instant, rien de cela ne s’est produit d’abord, juste que le secrétaire général de la sécurité a été limogé par le président de la République est l’information principale pour l’heure et celle de l’enlèvement du ministre de la Finance.
La phase I du programme d’activité du M5
Après une conférence de presse tenue hier dans la soirée, les jeunes du mouvement du 5 juin rentrent dans la danse enclenchant du coup les activités du programme dit ‘’ de la semaine non-stop’’ pour mobiliser la population sur l’objectif de lutte contre le pouvoir en place. Ironie du sort cela coïncide avec les deux événements précités en haut, et tout cela fait suite à plusieurs sorties du M5-RFP pour demander la démission du président de la République. Ceci est-il le vent d’une fin de ce régime dont beaucoup des politiques risquent tant ? D’autres manifestations se préparent et nous ne sommes pas encore sorties d’affaire.
Des mouvements de grèves en vue
Enfin de clôture votre aventure de la journée, plusieurs mouvements de la composante de l’État se dirigent vers des grèves. À commencer par les syndicats des enseignants qui ont suspendu toutes les activités pédagogiques, ce, jusqu’à la satisfaction totale ou immédiate de l’article 39, puis c’est autour des syndicats de la police qui sont entrés en danse contre la suspension de leur dans ces fonctions. Aujourd’hui, nous apprenons le dépôt de préavis de grève des administrateurs civile pendant une durée de 360 heures si leurs doléances ne sont prises en compte. En ce moment dans la capitale malienne beaucoup des activités économiques sont arrêtées à cause de ces mouvements par ci et là dans le pays.
À suivre
Lansine Coulibaly