En ces temps-ci, depuis son élection en août 2018 pour son second mandat, le Chef de l’Etat IBK vivrait dans une impasse totale. Car la gouvernance du pays et les péripéties autour des dirigeants ne laissent plus de doute au développement du Mali.
Le Chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Kéïta a été choisi en 2013 comme étant l’homme de la situation pour sa rigueur et son amour pour le Mali. Cette attente forte n’aura pas été satisfaisante. C’est pourquoi, après son premier mandat, IBK s’est retrouvé entre le marteau et l’enclume, dans la mesure où son bilan a été critiqué par la majorité des Maliens. Chose qui lui a fallu une main de fer et battre contre vent et marée pour obtenir un second mandat en août 2018. À l’époque, ces élections ont été très contestées. Et de nos jours, les esprits ne se dirigent plus vers celles-ci, mais à des situations bien plus compliquées et très embarrassantes. Le président Kéïta vivrait ainsi l’un des pires moments de son second quinquennat. Les problèmes se succèdent, et n’en finissent pas. De la grève des syndicats de l’éducation signataire de l’accord du 15 octobre 2016 aux problèmes sociopolitiques, notamment avec l’enlèvement ou séquestration du Pr Clément Dembélé, président de la Plateforme de la lutte Contre la Corruption et le Chômage (PCC) pour des raisons non justifiées pour le moment, serait un véritable contournant dans la vie de notre pays. Derant la durée de son enlèvement, les appels à manifestation n’ont cessé à défrayer la chronique. Le Coordinateur général des Mouvements et Associations du respecté et du très influent l’imam Mahmoud Dicko (CMAS) a lancé un appel pour dénoncer, dit-il, ce qui se passe dans le pays, en rapport avec l’élection de Moussa Timbiné à la présidence de l’Assemblée nationale et l’arrestation ou enlèvement du Pr Clément. L’école est paralysée depuis bientôt deux (02) ans, et les enfants ou écoliers restent à la maison, ne faisant rien, pour attendre désespérément de nouvelles instructions afin de retrouver le chemin de l’école. Chose qui n’est pas à l’ordre du jour. Pour l’heure, aucune proposition de solution ne serait en gestation dans ce sens, surtout en cette période de Covid-19. L’enlèvement de l’honorable Soumaïla CISSE, chef de file de l’opposition, donne une mauvaise image au régime d’IBK. Sa libération tarde à se concrétiser. Le président Kéïta, plus que jamais décrié pour sa gestion, reste silencieux pour l’instant face à ces problèmes auxquels notre pays est confronté. Que dire de son silence ? Peut-être un président désespéré face à sa gestion et à l’état du Mali, qu’il dit si cher pour lui. En tout cas, son régime n’aura pas donné ou offert au peuple malien son souhait rêvé pour la bonne gouvernance. De changement en changement, sept (07) Premiers ministres depuis son arrivée au pouvoir, où en restera-t-il ? Surtout avec le remaniement ministériel éminemment exprimé par le dialogue national inclusif à 25 ministres, aurait-il enfin ce coup de souffle tant espéré de ce quinquennat ?
Moriba DIAWARA