La contestation des résultats proclamés par la Cour Constitutionnelle continue à Bamako et dans certaines régions du pays. C’est le cas de la capitale de Kénédougou où la contestation a été vive pour une fois dans l’histoire des élections au Mali.
Les axes Sikasso-Koutiala et Sikasso-Bougouni sont désormais ouverts à la circulation depuis hier. Les manifestants qui bloquaient ces voies ont été déguerpis hier jeudi, 7 mai 2020 par les forces de sécurité.
En effet, en protestation contre les résultats des législatives donnés par la Cour constitutionnelle, les manifestants avaient érigé des barrages sur ces routes pendant plusieurs jours. Une situation que transporteurs et voyageurs avaient mal vécue. Les manifestants avaient bloqué deux accès à la ville pendant plusieurs jours pour réclamer justice. Ils ont été déguerpis par les forces de l’ordre ce jeudi. Malheureusement, des sources évoquent des échauffourées qui ont causé plusieurs dégâts matériels.
Depuis la proclamation des résultats définitifs de l’élection législative, Bamako et la région de Sikasso ont connu des manifestations régulièrement. Mais celle de Sikasso avait une particularité à tel point que les manifestants ont bloqué les deux grands axes reliant le Burkina et la Côte d’Ivoire. Ce qui s’était finalement transformé en un blocus à certaines entrées de la ville de Sikasso.
Pendant plusieurs jours, des barrages ont été érigés sur les routes Sikasso-Bougouni et Sikasso-Koutiala, perturbant le trafic sur ces voies. Une situation qu’ont dénoncée transporteurs et voyageurs. Finalement pour dégager ce blocus, les forces de l’ordre ont fait usage de la force. Ce qui aurait selon des témoignages, occasionné plusieurs blessés et un manifestant aurait succombé à la suite de ses blessures. Après la levée des barrages par les forces de sécurité, la circulation a repris timidement sur ces différents axes.
Komi