Une enveloppe de 500 millions de francs CFA est prévue pour financer la planification de l’an 2 de la composante FAO du programme de menaces des pandémies émergentes. L’information a été donnée à l’issue d’une rencontre de consultation nationale pour la planification de l’an 2 de la composante FAO du programme de menaces des pandémies émergentes (EPT-2). Il s’agirait, entre autres, pour cette phase active, d’expliquer à la population les dynamiques de transmission de pathogène nouveau de l’animal à l’Homme. Comme le virus Ebola. Le projet va s’étendre sur un période cinq ans.
Selon l’organisation mondiale de la santé animale (OIE), plus de 70% des maladies infectieuses humaines sont d’origine animale. Et l’absence de prise en charge correcte de ces maladies pourrait entrainer des cycles répétés d’émergence et/ou de réémergence. C’est-à-dire les maladies d’origine animale.
Le Mali exporte environ 20% de ses produits animaux dans plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest comme la Côte-d’Ivoire et le Niger (donc, pour près de 12% du produit intérieur brute).
Vu cette importance sur l’économie malienne, le Gouvernement malien, en partenariat avec les services spécialisés de FAO , a crée, en 2004, un document de politique nationale de développement de l’élevage.
Par ce programme, conçu avec FAO et financé par l’USAID à hauteur de 500 millions de francs CFA, va contribuer à accélérer la réalisation des activités en cours, en menant des consultations au plan national pour la mise en œuvre du plan d’action de l’an 2. Il s’agirait, ainsi, pour l’USAID, de renforcer la sécurité sanitaire au Mali grâce au programme de lutte contre les risques de pandémies émergentes. Un partenariat mondial visant à prévenir, détecter et riposter à la menace de la maladie à virus Ebola et d’autres cas de maladies infectieuses émergentes. Selon ses Responsables, l’EPT 2 va mettre l’accent sur les zones, Régions et les pratiques qui favorisent la prolifération des menaces microbiennes qui pourraient potentialiser leur amplification et leur propagation. Il va aussi investir dans les politiques et les besoins en capacités pour la prévention et le contrôle des maladies.
Adama A. Haïdara