Le sujet défraie la chronique. La Justice française a définitivement validé le renvoi de l’ancien locataire de l’Elysée, Nicolas Sarkozy, devant le Tribunal correctionnel dans l’affaire dite des « écoutes ». Retraité politique depuis fin 2016, l’Homme est soupçonné d’avoir tenté d’obtenir, en début 2014, par l’entremise de son Avocat Thierry Herzog, des informations secrètes auprès de Gilbert Azibert, dans une procédure concernant la saisie de ses agendas dans l’affaire Bettencourt. Il aurait ainsi tenté d’obtenir des informations confidentielles en échange d’un « coup de pouce » à l’ex-Magistrat pour un poste prestigieux à Monaco.
Au-delà, le nom du Monsieur tourne dans maintes affaires onctueuses notamment celle du « financement illégal» de sa campagne de 2012 qui devrait aussi faire l’objet d’un autre procès dans les prochains mois à Paris.
Rappelons qu’une coalition africaine, qui regroupe plusieurs associations des sociétés civiles de plusieurs pays africains a déjà déposé plainte, depuis 2017, sur la table de la CPI contre l’ancien Homme fort de la douce France pour «Crime de guerre et crime contre l’Humanité » suite à l’intervention des troupes françaises en Libye en 2011 qui a fortement contribué à la déstabilisation d’une grande partie du Sahel.
Alors cette comparution annoncée contre un ancien Chef d’État français donnera-t-elle le ton à d’autres Africains en l’occurrence ?
Le Fouineur