Le Conseil de Sécurité de l’ONU demande à ce que la sécurité des casques bleus déployés au Mali soit améliorée. La requête intervient après l’attaque qui a visé, le week-end dernier, le camp de la MINUSMA à Tombouctou. L’attaque a occasionné la mort d’un Casque bleu burkinabé et fait plusieurs blessés, dont 7 Français de la force Barkhane.
À l’issue d’une réunion, tenue mercredi dernier à New York, le Conseil de Sécurité de l’ONU a déclaré que l’attaque du samedi contre le camp de la MINUSMA à Tombouctou est la plus ouverte depuis le déploiement en 2013 des troupes étrangères dans cette ville. Ce qui a motivé les membres du Conseil de mettre l’accent sur l’importance de nouvelles mesures à adopter sur le terrain afin d’améliorer la sécurité du personnel de la MINUSMA. Pour eux, la MINUSMA doit recourir à des systèmes d’alerte et d’avoir des hélicoptères pour faire face aux ennemis.
Selon une source diplomatique rapportée par l’AFP, les Responsables de l’ONU qui ont présenté au Conseil de Sécurité une première évaluation de l’attaque encore non revendiquée et ses conséquences ont surtout fait part de leurs inquiétudes par rapport à la brutalité et à la sophistication de l’attaque.
Les membres du Conseil de sécurité ont aussi une fois de plus menacé de prendre des sanctions contre ceux qui empêchent la concrétisation de l’accord de paix.
Pour rappel, notons que cette attaque qui a duré au moins 4 heures de temps a coûté la vie d’un Casque bleu burkinabé, sept militaires français, eux ont été blessés. Selon l’état-major français, certains des assaillants étaient déguisés en Casques bleus et ont utilisé des véhicules maquillés aux codes de l’ONU et des forces armées maliennes.
Adama A. Haïdara: LE COMBAT