Au Burkina Faso, dans la nuit de samedi à ce dimanche 4 mars, vers 2h du matin, à Ouagadougou, un groupe a tenté de forcer un barrage vers Ouaga 2000. Deux des assaillants se sont enfuis et un troisième a été capturé avant d’être finalement abattu, suite à une tentative d’évasion. Cet évènement intervient moins de 48 heures après l’attentat de l’état-major et de l’ambassade de France.
Il est 2h quand les trois individus arrivent au carrefour de la télévision BF1, situé dans le quartier huppé de Ouaga 2000. Ils tentent un passage en force au barrage du Groupement de sécurité et de protection républicain, la garde présidentielle, poste avancé situé à environ 500 mètres de l’entrée du palais présidentiel.
Les gardes en faction arrêtent l’un des trois assaillants quand les deux autres réussissent à prendre la fuite. Ils décident alors de le maintenir et attendre l’arrivée des éléments de la police judiciaire.
Quelques heures plus tard, vers 4h au petit matin, l’individu interpellé tente de fuir, en essayant de s’emparer de l’arme de l’un des gardes. Dans cette tentative d’évasion, ce dernier est abattu à quelques pas du poste. La police judiciaire procède aux constats d’usage et à l’enlèvement du corps.
Cette tentative de passage en force à un poste avancé de la garde présidentielle intervient quelques 48 heures après la double attaque contre l’ambassade de France et l’état-major général des armées. On ne sait pas encore si les événements de la nuit dernière sont en lien avec la double attaque du vendredi dernier. En tout cas, les forces de défense et de sécurité sont sur les dents.
Le fait que la majorité des assaillants du vendredi dernier soit majoritairement des burkinabè, les mesures de sécurité sont renforcées et les patrouilles sont de plus en plus visibles.
rfi