Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, appelle les présidents d’Afrique de l’Ouest à respecter la limite constitutionnelle de leur mandat.
« Il est important qu’en tant que dirigeants de nos différents États membres de la CEDEAO, nous respections les dispositions constitutionnelles de nos pays, notamment en ce qui concerne la limitation des mandats. C’est un domaine qui génère des crises et des tensions politiques dans notre sous-région », a-t-il déclaré.
Cette déclaration fait suite à la décision du président ivoirien Alassane Ouattara et du président guinéen Alpha Condé de se présenter pour un troisième mandat dans leurs pays respectifs.
Les propos du président Buhari ont été tenus lors d’un sommet des dirigeants du bloc régional, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui s’est tenu à Niamey, la capitale du Niger.
La CEDEAO appelle à la mise en place d’une transition civile
L’organisation sous régionale a demandé au Comité national pour le salut du peuple (CNSP) de désigner avant le 15 septembre prochain, un civil qui conduira la transition. C’était à l’issue du 57e sommet des Chefs d’État tenu le 7 septembre à Niamey, au Niger.
Dans la foulée, la CEDEAO a maintenu ses sanctions notamment économiques contre le Mali. « Il est du devoir de notre Communauté d’assister les Maliens en vue d’un rétablissement rapide de toutes les institutions démocratiques », a plaidé le président sortant de l’organisation sous-régionale, le Nigérien Mahamadou Issoufou qui a cédé la place au Ghanéen Nana Akuffo Ado.
Les 10, 11 et 12, septembre, le Mali organise ses premières concertations nationales avec les forces vives du pays, après le changement politique, pour déterminer les contours de la transition.
Bourama Kéïta