samedi 27 avril 2024
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Taoudénit : Pourquoi le nouveau Président intérimaire dérange ?

Deux groupes signataires de l’Accord de paix ont attaqué un check-point de l’armée malienne à l’extérieur de la ville de Tombouctou, le 5 mars 2017, en violation grave de l’Accord de paix et de réconciliation nationale. Ils contestent les autorités intérimaires dont l’installation était prévue pour ce lundi 6 mars 2017, à Tombouctou.

Ces deux groupes sont pilotés par Dina Ould Daya, un commerçant originaire de Ber et aux fréquentations douteux et, le second, par Taher Ould Alhaji, l’ancien Maire de la Commune de Salam. Ces deux hommes cherchent à devenir Président intérimaire du Conseil régional de Taoudénit. Dans leur communiqué, ces hommes armés dénoncent l’imposition de la «Direction du Collège transitoire parachutée de Bamako».

Il faut rappeler que suite à la réunion de haut niveau qui s’était tenue au mois de février denier, ici à Bamako, les parties s’étaient convenues que le choix du Président intérimaire de la Région de Taoudénit revient au Gouvernement malien. Le Gouvernement a, donc, choisi Hamoudou Sidi Ahmed Aggada, un descendant de Cheick Sidi Ahmed Aggada et un grand érudit d’Araouane, un cercle de la nouvelle Région de Taoudénit.

Le Président du Conseil régional de Taoudénit est parenté du côté de sa maman à la puissante tribu Berbiche de Ould Souleymane dont le Leader fut Mahmoud Dahmane. Le choix du Gouvernement malien n’est pas fortuit ; car, l’homme choisi est un descendant de la lignée des érudits de Taoudénit et de sa puissante tribu guerrière.

Les hommes du MAA qui ont contesté le choix du Président intérimaire de la Région de Taoudénit affirment, dans leur communiqué, qu’il est «incapable de répondre aux attentes de la population». Pourtant, des Leaders de la Communauté de Taoudénit ont bien placé leur confiance à Hamoudi Sidi Ahmed Aggada. Cela, à travers une déclaration que nous vous livrons la teneur et les images de la signature.

Le nouveau Président du Conseil régional de Taoudénit connait la Région. Avant la crise, il était fréquemment dans son village d’Araouane ; chaque année, lors des Ziara. Tout ce qu’on peut «reprocher» au nouveau Président intérimaire de Taoudénit c’est le fait de ne pas avoir de connexion avec ni les djihadistes ni les narcotrafiquants encore moins les indépendantistes.

Zénébou Maïga: LE COMBAT

 

Rédaction

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