vendredi 22 novembre 2024
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UNESCO alerte : L’ancienne ville de Djenné ajoutée sur la liste du patrimoine mondial en péril

Le Comité du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) a décidé d’inscrire la Ville ancienne de Djenné, au Mali, sur la liste du patrimoine mondial en péril. Parce que selon ses responsables, l’insécurité dans la région ne permet pas la mise en œuvre des mesures de protection du bien. L’annonce a été faite le mercredi dernier lors de sa 40eme session qui doit prendre fin ce mercredi 20 juillet 2016.

Au cours de sa 40e session ordinaire, qui s’est ouverte dimanche dirnier, à Istanbul, en Turquie, le Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO a exprimé, dans un communiqué de presse, sa préoccupation concernant le site de ville ancienne de Djenné, située dans la Région de Mopti, au Mali. Une zone affectée par l’insécurité. Selon les Responsables du Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO, c’est un contexte qui ne permet pas de lutter contre les menaces qui affectent le site. Notamment, la détérioration des matériaux dans la ville historique, la pression urbaine et l’érosion des sites archéologiques. A cet effet, ils ont lancé un appel à la communauté internationale pour soutenir le Mali dans ses efforts visant à assurer la protection du site.

La Liste du patrimoine mondial en péril est conçue par le Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO pour informer la communauté internationale des conditions menaçant les caractéristiques mêmes qui ont permis l’inscription de cette ville historique sur la liste du patrimoine mondial et pour encourager des mesures correctives.

Il faut rappeler qu’habiter depuis 250 ans, avant Jésus Christ, le site des Villes anciennes de Djenné s’est développé pour devenir un marché puis une ville importante pour le commerce transsaharien de l’or. Aux Xve et XVIe siècles, la ville a été un foyer de diffusion de l’Islam. Ses maisons traditionnelles, dont près de 2000 ont été préservées et sont bâties sur des petites collines adaptées aux inondations saisonnières. C’est en 1988 que le site a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial.

Adama A. Haïdara: LE COMBAT

COULIBALY

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