A chaque saison, ses avantages et inconvénients. La saison des pluies qui est en passe d’entamer la phase très active des travaux de bitumage de nos routes va causer certainement du tort à nos infrastructures routières à tous les niveaux. Mais, déjà, dans la zone de Bamako et ses alentours, le constat s’avère désolant. Ce, dans la mesure où les sous du contribuable malien périssent dans la nature. Les deux facteurs justifiant cet état de fait laissent entrevoir que la qualité des bitumes en phase de construction n’a pas tenu compte de la présence quasi permanente des eaux de pluies. Ces eaux qui stagnent sur la surface ou aux abords du goudron durant toute la saison. Où encore ces caniveaux qui ne répondent pas aux critères de dégagement à grande pompe les eaux de ruissèlement. Malheureusement, il n’existe pas une équipe chargée de veiller spécialement sur ces aspects qui endommagent la qualité de nos bitumes et de nos infrastructures routières dont les travaux de réalisation nous coûtent excessivement chers (à des centaines voire milliers de milliards de nos francs).
C’est le cas des efforts engloutis avec la société marocaine, Ozone-Mali, dans le domaine du ramassage des ordures.
L’aspect qui n’est pas du tout encourageant est que, à plusieurs endroits, les eaux de ruissèlements font recouvrir le bitume avec la boue. C’est le cas qui prévaut ces dernières semaines sur le Boulevard de «Garantibougou», en Commune V du District de Bamako. Au niveau du pont des martyrs également. Sur la piste réservée aux motocyclistes et aux piétons, la situation est en état de dégradation avancé et la menace plane sur le reste de l’infrastructure. Et malheureusement, on va attendre à ce que le bitume soit fortement endommagé par négligence pour, ensuite, apporter des solutions dont la qualité et l’utilité laisseront à désirer. Parfois, on ne pense à réparer qu’à la fin de la saison. C’est pourquoi, il est formellement déconseillé de circuler à moto sous une forte pluie où les eaux peuvent causer des dégâts matériels et meurtriers. Il est temps que l’autorité en charge de l’entretien routier veuille sur les routes de Bamako et de l’intérieur du pays également. Car, dans le Budget du Département ministériel de tutelle, il y a un fonds (qui est d’ailleurs, selon une source spécialisée, débloqué) destiné à l’entretien de nos routes. Nous y reviendrons !
Le Fouineur