samedi 23 novembre 2024
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Reconnu coupable de coups mortels : Boubacar Kouyaté écope de 4 ans de prison ferme

Né en 1992 à Bouaké en Côte-d’Ivoire, orpailleur domicilié à Massiogocoro, Aboubacar Kouyaté s’est rendu coupable de coups et blessures volontaires ayant occasionné la mort. Ainsi, il a été situé sur son sort par la Cour d’Assises en son audience d’hier jeudi 31 mai. L’ordonnance de mise en détention datait du 11-12-2015. 

Selon l’Arrêt de mise en accusation et de renvoi devant la Cour d’assises, en sa première Session de l’année 2018, courant décembre 2015, sur le site d’orpaillage de Massiogocoro, une nuit pendant qu’Aboubacar Kouyaté prenait du thé « Lipton » devant sa case, il a été approché par un nommé Harouna Diarra, un ancien collaborateur, venu lui réclamer une modique somme de 2000 francs FCFA que ce dernier l’avait prêté. N’ayant pas d’argent  en sa possession, Aboubacar Kouyaté lui proposa de revenir plus tard. Ce dernier refusa, et Aboubacar lui proposa à nouveau son appareil Bluetooth que le nommé Harouna Diarra rejeta aussi. Pris de rage, Harouna se jeta soudainement sur Aboubacar en lui administrant des coups. Des voisins sont alors  intervenus afin qu‘ils arrêtent de se batailler. Dans la foulée, Harouna court vers son logis, rentre à l’intérieur et ressort avec une machette. À la vue de cette arme blanche, les gens présents sur le lieu se sont éloignés de lui par peur et c’est  sans difficulté qu’il s’approche d’Aboubacar, leva ainsi sa machette et lui assène de coups. Mais, contre toute attente, c’est Aboubacar, en possession d’un couteau, qui est parvenu à poignarder le premier son agresseur. Suite à cette blessure, Harouna fut transporté au Centre de santé de Kadiolo où il succomba à ses blessures. Un incident fatal que l’inculpé a reconnu de l’enquête préliminaire jusqu’à l’instruction finale du dossier ouvert par le Parquet.  Il a reconnu les faits qui lui sont reprochés et l’expertise médicale montre qu’il ne souffre d’aucune anomalie mentale de nature à influer sur sa responsabilité pénale. Également, il  n’y a eu aucun  changement dans les propos de l’accusé lors de l’instruction définitive ni à la Cour d’Appel ni devant la présente Cour d’Assises. Ces faits sont prévus et punis  par l’article 202 du Code pénal et peuvent donner lieu à l’application de peines criminelles.

Après avoir été reconnu coupable de meurtre, et que l’intéressé lui-même ait reconnu les faits qui lui ont été reprochés, a bénéficié des circonstances atténuantes. D’où, une condamnation de 4 ans, juste de réclusion ferme.

En tout état de cause, après avoir fini de purger cette peine, il saura comment s’y prendre pour dominer sa colère envers les autres.

Mohamed BELLEM : LE COMBAT

 

Rédaction

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