L’Air bus de la compagnie « nouvel Air » a atterri à l’aéroport international Président Modibo Kéïta de Sénou-Bamako avec, à bord 172 de nos compatriotes en provenance de la Libye, le 15 décembre dernier, vers 2h du matin. Parmi les passagers, 48 personnes reviennent des centres de détention, 19 autres vivent en familles avec femmes et bébés sous les bras et 106 volontaires pour le retour.
À l’accueil, comme à l’accoutumée, les 172 personnes venues de la Libye, il y avait le Directeur de Cabinet du Département des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine, Moussa Aliou Koné. Avec lui, il y avait aussi les Responsables du Bureau de l’OIM au Mali. Selon Moussa Aliou Koné, notre pays et l’organisation internationale des migrants (OIM) poursuivent la série de rapatriements effectifs de nos compatriotes à partir de ce pays de l’enfer qui est la Libye. Ainsi, ce sont 172 Maliens de la Libye, dont 48 qui reviennent des centres de détention de Tripoli, 19 personnes vivantes dans les familles avec femmes et bébés sous les bras ; 106 personnes volontaires pour le retour au bercail. Ce vol qui était attendu depuis le 13 décembre dernier a connu des difficultés ayant abouti, malheureusement, à un décalage horaire avant de pouvoir regagner finalement l’aéroport international, Président Modibo Kéïta de Bamako, le 15 décembre. Avant ce vol, 59 autres compatriotes avaient regagné le pays par vol commercial affrété par l’OIM.
Mais, toujours est-il qu’ils ont 2 ou 3 autres rotations également souhaitables avant la fin de l’année pour faire venir d’autres compatriotes en détresse en Libye, martèle Moussa Koné. Un jeune homme, revoyant son pays comme un miracle a aussitôt jeté son sac plastique à main pour poser son front sur le bitume de l’aéroport deux fois en guise de remerciement chaleureux au Tout Puissant Créateur. Il répond au nom de Djessan Coulibaly, âgé d’une trentaine d’années qui vivaient en Libye depuis 3 ans.
Selon Djessan Coulibaly, on en dénombre encore beaucoup d’Africains souffrant toujours en Libye.
Mohamed BELLEM : LE COMBAT