Commémoré ces dernières années dans un climat de froid intense, le Maouloud de 2016 (naissance du Prophète Mahomet-PSL) a été perçu comme un moment déclencheur du froid depuis l’annonce de la saison en novembre dernier.
En effet, le lundi 12 décembre dernier, les Habitants de Bamako se sont réveillés dans une sorte de perturbation climatique brutale. Ce, dans la mesure où les données d’horloge ne semblent pas avoir pu correspondre avec les mouvements du soleil. Au réveil, il y avait un premier retard d’horloge perceptible au niveau des prières de mosquées du soir pour la plupart. Mais, fort heureusement, la journée du lundi était chômée et payée sur toute l’étendue du territoire national. Le soleil ayant brillé de son absence à la surprise générale de tous, le froid montrait ses muscles avec des goutes de pluies suscitant de la crainte. Et chacun réagissait à sa manière face à ce changement brusque du climat qui intervient de manière un peu surprenante aux yeux des populations de Bamako. La journée du Mouloud fut longue à l’avis de certains observateurs expérimentés. Ce, même si au cours de la journée du mardi, les rayons solaires, durant la matinée, était quelque peu ardent ; surtout vers le midi où le soleil était au zénith. Mais, en attendant les explications d’ordre météorologique, doit-on ou pas s’attendre à un scenario pareil pour l’autre étape de Maouloud (Baptême) ?
Le Fouiner