C’est cette expression consacrée qui anime, ces derniers jours, les débats dans les « grins » et autres lieux de rassemblement à Bamako et à l’intérieur du pays. Ce, suite à la sortie presque ahurissante d’une jeune fille, de teinte blanche, se disant la femme « Mutaha » ou, en d’autres termes, la femme par contrat d’un des renommés prêcheurs de notre très cher Maliba. L’Histoire qu’elle raconte est à la fois stupéfiante et ahurissante. «Ça fait pratiquement six ans qu’on se jouit l’un de l’autre».
La «Mutaha» ? D’accord ! Mais c’est quoi au juste et surtout ?
En fait, est-il réellement permis de nouer des relations intimes voire des rapports sexuels avec une personne étrangère pendant une durée déterminée ? Ce genre de relations entre homme et femme non mariés légalement entre eux est-il encore autorisé en Islam ? Une série de questions difficiles à répondre sans heurter ni scandaliser certains de nos pseudo chefs religieux qui en font recours pour satisfaire leur appétit sexuel. Cependant, la réponse est très simple et claire pour tous les mahométans conscients de la valeur que les textes révélés offrent à la femme. En un mot : ça frise l’illicite et l’ambigüité au plan religieux !
Le Fouineur