Ce n’est pas par hasard que le mouvement dénommé « Yéréwolo ton » a choisi le 26 MARS pour manifester. Cette journée coïncide à l’avènement de la démocratie au Mali. Et pour eux, si le Mali n’arrive pas joindre les deux bouts surtout en matière de la sécurité, c’est à cause des petites combines des Françaises au Mali.
Le vendredi dernier a coïncidé au trentenaire de l’avènement de la démocratie au Mali. De ce fait, le mouvement « Yéréwolo ton », dont le jeune leader « Ben le cerveau » en est l’une des têtes, a organisé un meeting. Ce dernier n’en est pas à son premier essai, puisqu’il a accueilli la manifestation du mouvement panafricain avec à la tête l’activiste Sébé Kemi. Un attroupement qui finalement n’a pas pu avoir lieu pour cause de non-autorisation par les autorités du pays. Mais qu’à cela ne tienne, il y a eu quelques échauffourées entre les forces de l’ordre et certains manifestants qui insistaient à poursuivre la manifestation. Au-delà, ce mouvement réclame le départ de la France sur le sol Mali, et surtout après l’attaque mystérieuse d’un avion sur des citoyens de Bouti, et plus récemment le massacre survenu dans les environs d’Ansongo faisant trente-trois morts de nos rangs. Encore, pas plus d’une semaine, une autre attaque a fait une victime en pleine ville de Mopti. Et paradoxalement, le quai d’Orsay ne veut pas négocier avec les bandits armés qui continuent à renforcer leur rang et malgré les pertes enregistrées. Plus inquiétant, cette crise sécuritaire commence à s’étendre vers la capitale. Déjà la quasi-totalité du pays est sous contrôle des bandits armés ou présumés terroristes. Pourtant, le Sahel est rempli de forces des différents Horizons, qui peinent à trouver une solution à la crise sécuritaire. Le hic, c’est comment des troupes de telle ampleur n’arrivent pas à trouver la formule. En tout cas, un dialogue avec les terroristes pourrait être un moyen pour le Mali, même si la France s’oppose.
À suivre
Lansine Coulibaly LE COMBAT