Dans le cadre de son meeting du dimanche dernier, le Haut Conseil Islamique avait un simple appel à la Communauté musulmane. Et, celle-ci, comme un seul Homme, s’est massivement et fortement mobilisées pour la circonstance. Presque dans toutes les mosquées de Bamako, la consigne était de répondre à l’appel de la défense de la Religion du Prophète Mahomet (PSL), le Messager d’Allah (le TP). Ce qui a vraiment s’est soldé par cette mobilisation de toute une marée humaine. Et que cela n’en déplaise aux conditionnels du Hérisson du Régime en place.
Le Haut Conseil Islamique du Mali sous l’égide de son charismatique Président, l’Imam Mahmoud Dicko, vient, à travers ce grand meeting, de marquer d’une trace indélébile dans l’Histoire du monde musulman du Mali en colère contre le Régime en place. Pourtant, on imaginait à peine une scène de genre qui traduit à juste titre un désamour inquiétant à plus d’un titre entre la communauté musulmane et le pourvoir en place dans notre pays. Pourtant, ces deux tendances adverses d’aujourd’hui avaient toujours été des alliés intimement liés dans le passé.
Donc, pour cette parenthèse tumultueuse qui défraie actuellement la chronique, force est d’admettre qu’une solution s’impose. Cela, pour ne pas qu’un des deux camps adverses arrive à franchir la ligne rouge sous aucun prétexte d’agir dans le cadre de ses prérogatives requises. Car, côté des Religieux on opte de plus en plus pour la participation active à la prise des décisions concernant la vie de la nation. Car, selon les leaders de ce camp, c’est à ce prix là que les musulmans peuvent jouer leur rôle pleinement et entièrement dans le développement du pays en général et de la défense des valeurs cardinales de leur Religion en particulier.
En revanche, côté du pouvoir politique, le PM, le Hérisson Soumeylou Boubèye Maïga, vient de monter au créneau pour réagir du tic au tac en réduisant ces leaders religieux en des simples agitateurs opposés à leur Régime depuis lors de l’élection présidentielle de juillet et août 2018. Mais qu’il s’en occupera. Ces menaces, c’est de la bonne guerre. Ce, en ce sens que non seulement l’Imam Dicko a été plus prudent que son Adjoint Haïdara (ndlr : il s’agit de l’histoire des 100 millions FCFA de l’Honorable Soumaïla Cissé), mais aussi à l’unanimité le vieux Bouyé et lui Imam Dicko ont exigé le départ de Boubèye pour signer la paix des braves avec le Président IBK. Car, à tort ou à raison, l’axe du mal ce n’est plus IBK mais Boubèye.
Bref, le ton monte entre le Politique et la Religion. Alors reste à savoir si, dans pays d’aujourd’hui, la communauté musulmane ne risque pas d’être profondément et affaiblie par l’Exécutif. Car, déjà, le PM commence à rallier IBK et ses partisans à sa cause en annonçant stratégiquement ce sont ceux qui avaient voté et fait contre eux qui s’agitent encore avec les mêmes objectifs mais sous d’autres scènes théâtrales. Voilà ce qui peut mobiliser en ses faveurs aussi.
Affaire à suivre…
Mohamed BELLEM : LE COMBAT