«Le Mali est le seul pays où les autorités ont refusé de me recevoir suite aux instructions de l’Ambassade de France. Preuve que le Mali est-sous le joug néocolonialiste et militaire de la France. Or, justement, moi, ma lutte est dirigée contre le néocolonialisme politique et pour la souveraineté économique et monétaire à travers le front contre le franc CFA », dixit Kemy Seba.
Le samedi 15 juillet 2017, à la Maison de la presse de Bamako, que l’activiste politique africain, Kemy Seba, a animé une conférence de presse C’est en présence du Dr Etienne Fakaba Sissoko, de Ismail Moustapha Koné et Ibrahim Kebe, l’Africain.
« Je suis ici au Mali dans le double but de participer à la cérémonie de RSJIM (reconnaissance sacrée de la jeunesse intellectuelle d’Afrique),en reconnaissance de mes actions en tant qu’activiste de l’ONG Urgence panafricaniste dans le cadre de la réception d’un prix qui m’est décerné par le MJA, mais surtout pour dresser les masses maliennes à la noble lutte contre le franc CFA et pour la souveraineté des Peuples africains contre la soumission, le DIKTAT de la communauté internationale et de la France particulièrement.
Selon le conférencier, Franco-Béninois, Kemy Seba, Il s’agissait d’échanger avec la presse malienne pour l’outiller et l’informer à l’adresse des masses populaires, des Peuples africains et face à la lutte contre le franc CFA. Il s’agit aussi et surtout d’éveiller les consciences de la jeunesse malienne pour acquérir la souveraineté économique et monétaire face à une communauté internationale impérialiste et exploiteuse de nos richesses économiques, minières et naturelles. La France et ses complices ont soumis l’Afrique entière à un joug néocolonialiste sans précédent. Mais avant, le conférencier a tenu à déplorer le fait qu’il n’a pas pu être reçu par les autorités maliennes suite à des enchevêtres de l’Ambassade de la France au Mali.
«Nul ne peut prétendre à une souveraineté s’il n’a pas sa monnaie à lui », conclura Kemy Seba qui mène une lutte implacable et sur tous les fronts contre le franc CFA. Pour être cotée aux Banques françaises, cette monnaie commune à la quasi-totalité des Etats de la zone francs paient de lourdes tribus à la France pour la garantie du CFA. Ce que le conférencier qualifie du joug néocolonialiste et qui doit être brisé. Et, pour y réussir, il incite les peuples africains à se soulever pour « obliger les dirigeants africains à dire non au franc CFA et à créer leurs propres monnaies nationales. C’est cela la vraie souveraineté ».
Quant au Dr. Etienne Fakaba, pour renchérir ces propos, il plaide pour la Souveraineté politique effective, puis celle d’ordre économique et monétaire. Aux dires du Docteur Etienne FAKABA « pour la création d’une monnaie unique de l’UEMOA, la phase technique est terminée. Il faut seulement une volonté politique pour faire de ce projet une réalité pour qu’en fin les pays de la zone francs soient véritablement « souverains ».
Dans sa conclusion, l’activiste Kemy Seba dira qu’il faut que « le Peuple, à travers la société civile, s’organise mais mène une lutte sans Merci pour obliger nos dirigeants à procéder à la création de leurs propres monnaies sans quoi ces pays n’auront pas leur souveraineté ». Et, il va jusqu’à taxer ces dirigeants africains des marionnettes de la France et de la Communauté internationale. Pour lui, il faut que cela change ; …
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