Suite à la situation sécuritaire du pays et bien évidemment de la manière d’accès aux armes légères et munitions des personnes malintentionnées certainement dues aux évènements de 2012, le gouvernement de la transition lors du Conseil des ministres du mercredi dernier a apporté une innovation à la loi interdisant l’acquisition des armes légères et des munitions en République du Mali. Cela, enfin de réduire les conséquences liées à leur utilisation sur le territoire national.
Enfin de limiter l’octroi des armes légères et munitions en République du Mali, le gouvernement a apporté des innovations à une loi qui avait montré ses limites. C’est la loi N°04-050 du 12 novembre 2004 au regard de la situation sécuritaire du pays qui a été adoptée aux normes internationales. Ses nouvelles consignes sont entre autres : l’interdiction de la fabrication des pistolets artisanaux, l’obligation faite aux touristes chasseurs de quitter le territoire malien avec leurs armes et munitions, la déconcentration de la délivrance du permis de port d’armes, la confection du permis de port d’armes sur carte biométrique, etc. Ces innovations répondent à la convention de la CEDEAO sur le port d’arme dans l’espace CEDEAO et à la convention des Nations Unies. Tout ceci, est bien en soi, mais au Mali, la mise en application d’un texte ou d’une loi en est autre. Si les autorités veulent que ces innovations portent fruit, il faut un suivi rigoureux à l’application de ces textes. Sinon tout récemment, les citoyens de Bamako ont vécu une semaine tragique où les quotidiens étaient insupportables à vivre. En tout cas, une mesure sur la réduction de l’octroi des armes légères et munitions en République du Mali particulièrement dans une période en pleine crise sécuritaire est largement une bonne ambition à être valorisée pour le bonheur de tous. Et le 20 janvier est une occasion de rappel aux porteurs d’uniforme, leur engagement dans l’armée.
Lansine Coulibaly