jeudi 21 novembre 2024
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Libération des voies publiques : un fonds de commerce pour les mairies des Communes II et III de Bamako !

Décidément, il est temps que l’on mette fin aux actuelles méthodes des agents des mairies des Communes II et III du District de Bamako. En fait, au lieu d’œuvrer à la libération des voies publiques au centre-ville et au Grand Marché de Bamako, ces gens se livrent à des actes de petites corruptions, à rançonner les petits étalagistes et  commerçants ambulants ou des pauvres ménagères qui se débrouillent avec des plateaux de fruits pour gagner de prix de condiments et regagner leurs ménages pour préparer avec leur unique plat journalier. Non ! Loin de nous, toute prétention de défendre ces occupants illégaux de l’espace public. Mais, force est d’admettre qu’aucun de ceux-ci ne s’installe quelque part, au bord des voies publiques ou au Grand Marché, sans être relativement autorisé par les services compétents  communaux. Toutes ces femmes, tous ces étalagistes ont des autorisations provisoires ou verbales et s’acquittent mensuellement des taxes.  Alors, les Mairies les autorisent à s’installer  et envoient ensuite des agents pour les faire déguerpir ou confisquer les marchandises de ceux qui ne glissent pas 1000 ou 2000 francs sous les mains de ces derniers.  Ce qui fait qu’on est en droit de se demander entre les autorités municipales et les occupants de ces voies publiques qui sabotent la loi ? À qui la faute ?

Que du désordre dans certains coins de la ville de Bamako ? Surtout dans les quartiers du centre-ville, au Grand marché de Bamako ?

Quand les agents chargés de la tâche sont présents sur les lieux, toutes les routes sont libérées. Alors, pourquoi ne pas continuer à respecter le principe volontairement ? En tout cas, par défaut, l’État doit prendre ses responsabilités en y adoptant des méthodes fortes, des dispositions définitives. Car, les routes commencent à être impunément envahies encore par les femmes marchandes, les étalagistes, les jeunes revendeurs à la sauvette. Cela, avec tous les risques d’accident certains qui pevent survenir à tout moment sur les lieux.  Des risques d’accident, selon un Spécialiste, dont le nombre s’accroit de jour en jour. C’est la vie de plus de milliers de personnes qui se trouvent en danger permanent.

Parfois, on voit les agents de la Mairie des Communes II ou III du District opérer dans les alentours du Grand Marché; mais, sans effets positifs. Puisqu’ils y vont pour se remplir les poches ou au profit de leurs Chefs hiérarchiques tapis dans leurs Bureaux attendre des recettes journalières retirées des occupants de ces voies publiques. Au fond, l’essentiel c’est de ne pas occuper ces endroits, mais de savoir négocier avec les agents. Sinon dans tous ces endroits, ces marchands ont été chassés par Mme Ami Kane. Cela, de façon arbitraire et illégale la plus tristement célèbre. Donc, il est grand temps que les autorités nationales prennent leurs responsabilités  pour faire respecter la loi. Il faut que les uns et les autres sachent que les règles établies doivent être exécutées. Il faut, certes, des programmes pour rendre la ville de Bamako propre ; mais, il faut aussi un suivi légal. Il ne s’agit PAS d’agir arbitrairement, méchamment et  gratuitement ; mais, avec objectivité et dans le cadre des textes statutaires et règlementaires prévus dans ce domaine.

Le Fouineur 

Rédaction

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