Malgré des manifestations contre le gouvernement par des coalitions et d’autres actes, les prix des produits de première nécessité restent quotidiennement une préoccupation majeure dans notre pays. En effet, cette situation inquiète, particulièrement les femmes ménagères.
En dépit de la pandémie à Coronavirus depuis l’été 2020, notre cher Maliba ne cesse d’affronter des moments d’angoisse et d’incertitude sur tous les plans socioéconomiques à travers les activités.
La finance reste un sujet central dans la société. Les Maliens manquent d’argent, à plus forte raison, les dépenser. Nous savons que tous les secteurs sont alertés, mais ici, nous essayons d’interpeller les plus hautes autorités que la situation serait loin des solutions adéquates.
Le M5 qui avait, à un certain moment, manifesté contre un régime traité d’incapable parachevé par les militaires de la junte qui sont, aujourd’hui, les autorités, doit savoir que la vie quotidienne des maliens reste minée par les mêmes causes qui avaient renversé le régime d’IBK, surtout quand il s’agit de nourriture. Car, les pauvres citoyens, à travers les femmes de ménage, sont, en effet, alertés face au prix des denrées de première nécessité, malgré des politiques.
La sonnette d’alarme pour l’économie malienne, comme nous le savons, est tirée. Car, les activités socioéconomiques et financières qui sont le moteur d’une économie forte sont d’une manière ou d’une autre, bilatérales, au regard des grèves observées avec d’autres causes.
D’une part, le commerce est confronté à d’énormes problèmes de l’intérieur comme de l’extérieur à travers l’importation et l’exportation. D’autre part, le prix des engrais constitue aussi la cause de l’augmentation du prix des denrées alimentaires et avec l’insécurité également, l’agriculture et l’élevage connaissent d’énormes difficultés.
Face à cela, les prix des denrées font, en effet, débat dans notre pays. Et surtout, les prix des denrées de première nécessité qui sont la farine, le sucre, le lait, le riz, la viande, l’huile et autres qui ne font que grimper.
Le constat nous a permis d’observer que certains commerçants pointent le doigt sur les grossistes qui, à leur tour, désignent l’État.
Pour Sega Diallo, boutiquier « les prix des céréales sont chers chez nos grossistes, nous sommes obligés de faire pareillement pour gagner un peu. Si les grossistes baissent les prix, alors, pourquoi pas nous ? L’État pourrait faire son possible pour que la situation arrive à son terme ».
Dans les marchés, c’est une situation pareille, les cris de cœur sont énormes. Les femmes de ménage déplorent cet état de fait.
Fatoumata Sidibé, femme ménagère : « je ne sais plus par où commencer, la situation de notre pays serait un quotidien ou les pauvres prennent sur eux les conséquences. Tout compte fait, nous demandons la main de Dieu, sinon le désespoir est là ».
Cette situation est palpable et il faudrait que les nouvelles autorités fassent leur possible pour, au moins, donner l’espoir aux Maliens, notamment les femmes ménagères, sinon pour l’instant, la majeure partie des Maliens vivent dans la précarité absolue.
Lassana Sow LE COMBAT
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