vendredi 29 mars 2024
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Les eaux de ruissellement envahissent Bamako quand il pleut

L’artère principale qui va du rond point de Quinzambougou à Sotuba, en passant par la Zone industrielle, est impraticable durant plus de quatre bonnes heures après chaque pluie torrentielle. Ce sont des eaux de ruissellement qui, après toute pluie battante, ne trouvent pas de caniveaux par où passer. Donc, elles sont obligées d’envahir les rues et ruelles, les carrés et les artères principales empêchant et bouchant du coup tout passage pour les usagers (automobilistes, motocyclistes et piétons simples). A cause des simples eaux de ruissellement, personne ne peut se frayer un passage. Donc, tous les engins à deux roues et véhicules (motos, voitures, camions, gros porteurs), tout le en patine dans ces eaux de ruissellement couvrant tout sur leur passage et qui sont pourtant évitables. Les engins à deux roues (motos Djakarta, …) et les piétons sont obligés de s’arrêter pendant des longues heures pour laisser que le niveau de ces eaux de ruissellement baisse d’intensité et de fureur pour pouvoir vaguer à leurs affaires.

Cet état de fait relève de l’inattention des autorités du Gouvernorat du District de Bamako, de l’incivisme et de la mauvaise foi des citoyens ordinaires que nous sommes tous. En réalité, ces genres d’eaux de ruissellement sont évitables à Bamako si nos autorités administratives et politiques étaient animées la volonté d’accomplir correctement leur mission régalienne. Mais, en revanche, ces dernières ne font rien pour déboucher, curer les caniveaux permettant aux eaux des pluies de trouver un passage.

En outre, il faut savoir que les constructions faites sur le passage des eaux de ruissellement en sont une cause non négligeable au point que chaque eau de pluie au lieu de se diriger vers les rares caniveaux d’infortunes s’éparpillent dans les rues bouchant du coup tout passage. Ce qui occasionne par endroits de la ville des blocages qui peuvent durer près de quatre heures de temps d’attente. Et cela se fait au nez et à la barbe de tous les décideurs de la ville de Bamako qui se rivalisent aujourd’hui d’ardeurs dans la destruction des biens d’autrui à travers tous les quartiers de la cité des Trois Caïmans. Bref, c’est dommage que les mêmes phénomènes se répètent à chaque hivernage sans qu’on y trouve aucune solution appropriée. C’est grave et très grave surtout en ces temps où l’on veut que Bamako soit une ville coquette. Surtout à l’occasion du Sommet « Afrique-France » prévu pour les 13 et 14 janvier 2017.

Le Fouineur

COULIBALY

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