Les ménagères de Bamako qui préparent les mets lors des événements sociaux (baptêmes, mariages, etc.) sont toutes payées à 15.000 francs CFA et les ustensiles comme les marmites sont loués pour la circonstance. Également, celles qui viennent dans les concessions environnantes apportent à manger aux membres de leurs familles respectives. Ce jour, ce sont presque elles qui ont la charge de la nourriture de leurs maisons. Ce qui n’est point grave ni même blâmable en soi. Mais, en revanche, c’est que la plupart de ces femmes sont des voleuses de riz, de condiments et même des bijoux. Même la viande cuite ou les plats copieux prévus pour les convives ne sont pas épargnés. Elles sont tellement rusées qu’en plus de leurs salaires elles sont capables de faire volatiliser dans la nature tout plat bien garni réservé aux convives du jour. Quels gâchis pour ceux qui dépensent somptueusement leurs cérémonies et quelle malhonnêteté éhontée pour ces femmes qui se permettent de nourrir leurs familles à l’aide de biens d’autrui, de l’illicite ?
Le fouineur