De nos jours, l’espace scolaire est pris en otage par les dérapages du système éducatif national. C’est devenu un fléau, véritable gangrène sociale consécutive. Les parents d’élèves ont démissionné et une absence criard de l’autorité de l’Etat et des maîtres a pris place sur le monde scolaire.
Une fois dans la cour de l’école, les élèves se comportent comme s’ils sont dans la rue ou sur un terrain conquis. Ils parlent comme ils veulent, profèrent d’injures et de menaces de mort et matérialisées souvent par des actes d’agressions physiques et verbales de toutes sortes. Des propos déplacés avec des faits et gestes incorrects sont souvent utilisés par les enfants contre leurs maîtres et personnels de Directions. Cela, sans craindre une quelconque sanction ou correction disciplinaire en plus forte raison, des poursuites judiciaires. Pis, les élèves s’habillent de manière extravagante (dans des tissus transparents allant jusqu’à exposer les parties intimes des jeunes filles). Au lieu que ces comportements soient interdits à l’école, au contraire, cela fait plaisir à ceux-là mêmes qui doivent les décourager. Voilà des fléaux qui ont pour conséquence le manque de respect et de discipline entre, élèves et professeurs ou maîtres. Des comportements qui encouragent la perversion des mœurs dans l’espace scolaire.
Bref, c’est tout un tas de réalités qui prouvent qu’il y a déficit, manque d’autorité à l’école dont les méfaits sont, entre autres, la baisse de niveau chez les enfants, taux d’échecs trop élevés à l’issue des Examens de fin d’année, insécurité et transformation de l’espace scolaire en un jungle, un lieu criminogène à cause des scènes de violences qui y prédominent .
Le fouineur