La dignité est l’une des valeurs cardinale que nous devons garder comme souvenir légué par nos descendants. Mais aujourd’hui, elle ne fait plus partie des priorités de la jeunesse Malienne. C’est pourquoi, il serait nécessaire de faire un retour à nos sources afin de tirer profit de notre identité culturelle et de nos valeurs sociétales pour savoir qui nous sommes.
De nos jours, dans un pays considéré à 95 % de musulman, l’alcoolisme est en train de gagner du terrain. Sa consommation est qualifiée par les jeunes de nouvelle civilisation. Face à cette perdition de notre jeunesse, considérée comme l’avenir de la nation, nous attirons l’attention sur le danger de l’alcoolisme afin que la société regagne ses valeurs d’antan. La jeunesse, aujourd’hui, ignore les vraies raisons de son existence et s’adonne abusivement à l’alcoolisme. Auparavant, il y avait un nombre bien restreint d’ethnies qui était reconnue comme consommateur de l’alcool au Mali. Parmi ces ethnies, il y a les bambaras, les sénoufo etc… Et cela là, dans le plus grand respect et la discrétion.
Mais le comble est qu’aujourd’hui, nous pouvons plus faire la distinction entre ceux qui sont d’ores et déjà connus comme les consommateurs d’alcool et ceux qui n’y pratiquaient pas. Quand on constate que des ethnies comme les Sarakolé, les sonrhaï, les peulh, les malinké de boire l’alcool, on ne peut pas ne pas s’interroger. Les enfants de nos religieux ne sont pas épargnés de cette situation alcoolique déplorable. De surcroît, le faite d’être un buveur d’alcool est devenu une fierté pour la jeune génération. Certains rappeurs maliens font le plébiscite la boisson alcoolisée et d’autres stupéfiants. Parmi ceux-ci, il y a Gaspi avec son titre « Dableni « qui signifie le jus de bissap mais qui fait référence à l’alcool et Calibre 27, un groupe de rappeur qui chante « I fa », dans un jargon qui incite les jeunes à la consommation de la bière.
Le plus nocif de ces rappeurs est Iba Montana qui incite la plus jeune génération vers les excitants les plus dangereux. Il est déplorable de constater que nos traditions et nos valeurs sociétales sont en plein perdition, au vu et au su du ministère de la culture. Tous ces actes néfastes qui mettent en péril la culture malienne se font perpétuellement et personne n’a eu le courage de freiner.
Des artistes comme Salif Keita, Mangaka, Bako dagnon ont fait la promotion de la culture malienne et ont toujours dénoncé la consommation de l’alcool. Mais nouvelle génération, quant à elle encourage le contraire.
Fousseni KONE LE CONFIDENT