Donald Trump arrive et s’empare dès la première semaine de son pouvoir présidentiel. A pleine main. Il signe devant les caméras tout ce qu’il avait promis de faire. Il en va de la présidence Trump comme des tablettes numériques: ça bouge tout le temps. Impossible de le suivre sans qu’un écran publicitaire du décret qu’il vient de signer et de prendre ne vous saute à la figure…
C’est un sautillement des idées perpétuelles dans le Bureau ovale. Donald Trump est un Président élu qui a de la suite dans ses idées de campagnes. L’application concrète pose problème. Le doute s’installe-t-il dans les rangs des Républicains ? Prendre Trump au sérieux mais pas aux mots ? Etat is the question…
On parle des tendances autoritaires du nouveau 45e Président des USA. Le politique anti-immigration est en cause, lui dit qu’il veut renforcer les contrôles migratoires. Le décret présidentiel qui dérange et qui fait fouler dans les aéroports US interdit d’entrer aux USA les Ressortissants de 7 pays à dominance musulmane qui n’est par légal. Le Congrès américain s’agite et on dit qu’une ‘’guérilla’’ s’y préparait… des questions dans lesquelles la nouvelle administration républicaine ne veut rentrer. Il n’y a pas que les contre-pieds de l’ancien Président Obama qui sert de sa réserve rendent 10 jours après ; il y a comme une improvisation permanente. Quelle est l’idée directrice dans ce ‘’centon’’ rassemblée de mesures déjà annoncées ?
Le souffle d’un clash diplomatique sur la Maison blanche
La crainte s’infiltre du côté de beaucoup de capitales étrangères. Les Politiciens populistes utilisent à tout bout de champ le terme ‘’les gens’’ ou ‘’le Peuple’’ comme aime à le répéter le 45e Président investi le 20 janvier 2017 que prétendaient s’exprimer au nom et dans l’intérêt du Peuple. Sans doute, redoutaient-ils une démocratie libérale qu’ils prônaient. La notion ‘’Peuple’’ voile-t-il aujourd’hui des oppositions d’intérêts fondamentales dans la société. 56 Hommes blancs avaient signé la déclaration d’indépendance en 1776 et les 55 Hommes blancs qui rédigèrent la Constitution des sociétés. C’est Georges Washington qui a, un jour, décrit la ‘’multitude branlante’’ pour désigner le Peuple. ‘‘The federalist Papers’’ est un recueil d’articles publiés entre 1787 et 1788 avec l’article de James Madison (qui sera le 4e Président des USA) format l’un des textes de base de la philosophie politique américaine. Dans le ‘’fédéraliste n°51’’ il est écrit: «Si les Hommes étaient des anges, un gouvernement ne serait pas nécessaire…».
Aujourd’hui, c’est la politique anti-migratoire de Trump qui fait problème. Renforcer les contrôles migratoires, voilà le ‘’doxa’’ de Trump. Il y a cette Histoire que l’on oublie souvent : les pères pèlerins (Pilgrim Fathers) puritains choisissent l’Amérique du Nord pour vivre leur foi de la manière la plus pure possible. Quelques dizaines d’années plus tard, ils refusèrent prouvant catégoriquement cette même liberté aux Quakers. Dans les années 1629-1642 la Nouvelle Angleterre a connu un réel élan d’immigration, la première de l’Histoire de l’Amérique du Nord. La politique voulue par Trump emmène jusque dans les rangs des assises de l’UA à Addis-Abeba. Et ce n’est pas tout, la nouvelle politique protectionniste est en cause. Le ‘’First America’’ d’abord ne plait pas à tout le monde.
Comment préserver les salariés et développer des alternatives ?
Les grosses firmes comme Google, Facebook,…, donnent le ton. Ils ont besoin des migrants pour leurs firmes. Et ils le font savoir. En matière de sécurité, le coup de barre à choisir est évident. Trump agit comme on dit par des objectifs chiffrés à la loupe ou un doigt mouillé non par la loi mais par des quotas. C’est le bon plaisir de Trump, l’arbitraire institué en norme gouvernementale. Voyez cette question du mur avec Mexico. Il a l’arme de la manière folle et du matraquage médiatique. Sa crédibilité, le pense-t-il, repose sur son programme, sur sa personne. Ses deux balances risquent d’être un handicap. Il arrive à peine et se disent certains ce ne serait pas le moment le plus glorieux d’une réussite haletante.
S.KONE : LE COMBAT