L’ère de la corruption, des actes de magouille à ciel ouvert ou des fraudes et la complaisance est en passe d’être révolue dans le système éducatif malien. Bientôt notre pays, à l’instar des autres de l’UEMOA va adhérer au «Baccalauréat unique».
En prélude à cette uniformisation des sujets du Baccalauréat dans l’espace UEMOA, les autorités scolaires maliennes prennent le devant en mettant en place des mesures adéquates.
Pour rappel, il faut souligner que les élèves et étudiants maliens « n’ont plus de niveau. Les Diplômes maliens ne sont plus compétitifs au niveau de la Sous-région comme au plan international. Ce manque de niveau se récent à tous les niveaux. Chez les étudiants dans les sciences comme chez les littéraires, hors du Mali, l’étudiant malien n’est ni compétitif ni performant dans le marché de l’emploi. C’est justement ce constat amer et alarmant que les autorités scolaires veulent corriger, en prenant le taureau par les cornes avec l’instauration d’un nouveau système basé, celui-là, sur la méritocratie en mettant en exergue au grand dam de la médiocrité. C’est-à-dire que chaque élève et chaque étudiant doit voler de ses propres ailes. Désormais, les examens et les évaluations seront organisés de sorte que, seuls, «ceux qui ont le niveau passeront aux classes supérieures à l’issue des examens. Chaque acteur de l’école sera mis au pas. Ce, à commencer par les enseignants, ensuite les élèves et étudiants et, enfin, les Administrateurs puis les parents d’élèves. Chacun jouera son rôle au grand bonheur de l’école malienne. Désormais, plus jamais la fraude, la fuite de sujets ou le népotisme voire le favoritisme dans les examens de fin d’année encore. Il y va de la préparation des fruits de l’école malienne à être plus compétitifs et plus aptes à se faire valoir partout dans le monde. Bref, que l’école malienne retrouve son éclat d’antan.
Le fouineur