Le samedi 18 Mai 2019 vers 10 heures, les forces de sécurité ont découvert le corps d’un jeune à Sotuba ACI sur les berges du fleuve Niger. Malheureusement, la victime n’avait aucune pièce d’identité sur elle. C’était en présence de Daouda Simpara, Président de la commission, Eaux et Assainissement, du Commandant de police Karounga Paul Soumano, du 16ème arrondissement de Sotuba, du sergent de police Saibou Koné de la protection civile de la commune I et de Cheick Keita, agent de santé du Centre de Santé Communautaire de Sotuba.
Que s’est-il passé ?
Au début, tout le monde pensait que c’était due à la forte pluie mortelle sur Bamako et environ qui a enregistré plus d’une dizaine de morts, mais une fois que le corps a été admis au CHU Gabriel Touré, les premières analyses ont prouvé qu’il a reçu des coups et des Blessures Volontaires (CBV), autrement dit : la victime a été tuée puis jetée dans l’eau. Nous nous demandons de quoi nous sommes capables dans ce pays ? Les meurtres se multiplient dans l’anonymat, or les forces de sécurité sont en train de faire de leur mieux, mais malheureusement la population coopère très peu. Quand on essaye de retracer cette scène de crime, on trouvera très sincèrement des personnes qui ont tout vu, mais qui restent dans le silence.
Le corps se trouve présentement au niveau de la morgue de l’hôpital Gabriel Touré en attendant dans un bref délai un certificat d’appartenance au niveau du 16èmearrondissement de police de Sotuba et au CHU Gabriel Touré.
Ben Abdoulaye LE CONFIDENT