Étant un des principaux moteurs de croissance économique et de création d’emplois, l’industrialisation amorcée depuis un certain temps par les plus autorités maliennes jouera un rôle crucial dans les activités menées dans le programme de développement durable à l’horizon 2030 et de l’agenda 2063 de l’Union Africaine.
Sous l’égide du Président de la République, Chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéïta, qui avait à ses côtés le Premier Ministre, Abdoulaye Idrissa Maïga, et les membres du Gouvernement, les travaux de la journée de l’industrialisation de l’Afrique ont été lancés, le 4 décembre 2017, au parc des expositions de Bamako. Objectif : susciter une prise de conscience du point de vue mondial en faveur de l’industrialisation de l’Afrique.
En tant qu’un des principaux moteurs de croissance économique et de création d’emplois, l’industrialisation amorcée depuis un certain temps par les plus autorités maliennes jouera un rôle crucial dans les activités menées dans le programme de développement durable à l’horizon 2030 et de l’agenda 2063 de l’Union Africaine. Selon l’organisation patronale des industriels du Mali, sous la présidence de Cyril Achcar, le 20 novembre de chaque année, la communauté internationale célèbre la
journée de l’industrialisation de l’Afrique (JIA) décrétée ainsi par les Nations-Unies depuis le 22 novembre 1989. Chaque année, cette célébration permet de s’interroger sur les Résolutions à mettre sur pied pour promouvoir l’industrialisation de nos pays et rattraper le faussé qui nous sépare des pays développés.
Selon le Ministre du Développement Industriel, Mohamed Aly Ag Ibrahim, le Mali est fiché aussi comme étant le plus gros importateur de l’UEMOA. «Cette dépendance de l’Extérieur est une posture inacceptable parce que tout simplement nous disposons d’un génie légendaire et de prodigieuses opportunités qui doivent nous permettre de produire l’essentiel des biens que nous consommons », souligne le Ministre Mohamed Aly Ag Ibrahim. Et à lui d’ajouter que le Mali vit dans un environnement international caractérisé par une mondialisation débridée et d’une accélération des schémas d’intégration régionale. Dans ce contexte, le renforcement de l’offre et de la compétitivité de la marque et du label « Mali » est seule option qui peut garantir réellement notre souveraineté économique. Selon lui, la présence effective du Président IBK à cette journée prouve sa ferme volonté de redonner à ce secteur vital toute sa place dans l’œuvre de la construction nationale.
Aussi, en se référant aux orientations politiques du Mali sous la présidence d’IBK dans ce cadre, son Département, précise le Ministre Mohamed Aly Ag Ibrahim, jouera pleinement toute sa partition pour créer un environnement attractif et propice à l’accélération de l’industrialisation de notre pays. Ce qui passera absolument par un accompagnement multiforme impliquant la mise en place de nombreuses mesures incitatives légitimement souhaitées par les professionnels du secteur. Cela passe également par le déploiement d’un secteur productif soucieux par-dessus tout de la qualité de ses produits et du strict respect des normes internationalement admises. Donc, la célébration de la journée de l’industrialisation de l’Afrique a pour but initial, selon le Ministre Mohamed Aly Ag Ibrahim, d’inciter les pays africains à s’engager davantage dans le processus du développement industriel ; de susciter une prise de conscience au niveau mondial en faveur de l’industrialisation de l’Afrique. D’autant plus qu’il est aujourd’hui admis que l’avenir du monde est en Afrique. Les Analystes avertis, même les plus afros pessimistes, s’accordent sur cette prédilection. Ce continent recèle, en effet, de nombreuses zones de croissance et d’énormes potentialités qui en font assurément l’eldorado de demain. C’est pourquoi, l’Union Africaine, en janvier 1987, sur le thème de l’industrialisation a solennellement déclarée qu’ « Aucun pays ni aucune Région du monde n’atteindra la prospérité et une vie socio-économique décente pour ses citoyens sans le développement du secteur industriel robuste »
Mohamed BELLEM : LE COMBAT