L’intiative du Groupe des Patriotes du Mali (GPM), initiateur de la pétition de 8.000.000 de signataires, invite le peuple à sortir le samedi 12 octobre 2019 à 15 heures sur l’esplanade de la bourse du travail pour réclamer l’intervention de la Russie afin d’aider l’armée malienne à recouvrir l’intégrité du territoire.
Le GPM sollicite l’intervention militaire de la Russie au Mali au nom de l’intérêt supérieur des peuples du Mali et de la Russie. C’est est pas un fait nouveau, le Mali depuis son indépendance s’est tourné vers l’Union soviétique, ce qui a eu pour résultat l’établissement de coopération en matière militaire, économique et culturelle. Ce rapprochement n’était pas surprenant dans la mesure où Bamako à la proclamation de son indépendance a adopté un modèle de type « socialiste collectiviste » dont l’URSS était la tête de proue.
Seulement, l’effondrement de l’Union soviétique en 1991 a mis un terme à cette coopération. Et elle n’a depuis pas repris, malgré une nouvelle dynamique amorcée en 2009, concrétisée le 26 juin par la signature d’un accord de défense, en marge du salon « ARMY 2019 », à Moscou.
Aidé par la France pour combattre les groupes terroristes et les Nations unies. Cependant, la présence des forces internationales a multiplié les tensions. D’abord, les méthodes d’arrestations de l’opération Barkhane font problème : les suspects sont directement transférés à Gao ou à Bamako sans communications avec leur famille. Ensuite, leur arrivée a intensifié le repli identitaire.
Cette intervention russe est sollicitée à l’échelle régionale à travers, le ministre nigérien des affaires étrangères en septembre dernier qui a demandé à la Russie d’aider les pays du G5 Sahel à lutter contre-terrorisme.
Malheureusement, les russes ont répondu que « cette intervention créera une rivalité géopolitique avec la France dans la région ». A séparé dans le centre, jour mercredi 9 octobre 2019, une manifestation de protestation contre les forces étrangères (MINUSMA – Barkhane) a eu lieu demandent leur départ.
Ce qui est sûr, il sera difficilement admissible pour la France de laisser une puissance intervenir sur son pré-carré.
Mahamadou YATTARA INFO SEPT