lundi 9 décembre 2024
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Grève des agents de la santé : Soumaïla Cissé demande une suspension de 3 mois

Face à la difficile situation que vivent les malades depuis le début de la grève des agents de la santé, le Chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, venu livrer un discours le premier avril, à la Conférence d’Entente Nationale (CEN), a demandé une suspension de 3 mois en attendant que des solutions soient trouvées.

Absente depuis le début de la Conférence d’Entente Nationale (CEN), l’opposition s’est présentée, le samedi 1 avril dernier, après cinq jours du début des travaux et une journée avant la fin. Elle a affirmé avoir répondu présente suite aux nombreuses sollicitations des Religieux, de la société civile et des partis membres de la majorité présidentielle.

Dans son discours officiel, le Chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, a expliqué les raisons qui les ont poussé à boycotter la conférence à son début et n’a pas manqué de tacler le régime en place qui n’accorde pas d’importance à l’opposition et qui ne fait rien pour améliorer les conditions de vie des Maliens. Une dégradation de la qualité de vie qui se traduit, selon lui, par les grèves ou dépôt de préavis de grèves par tous les secteurs socioprofessionnels du pays. Des situations qui «paralysent le fonctionnement normal de notre administration et de notre économie», a-t-il déclaré.

La grève du secteur de la santé est celle sur laquelle il s’est beaucoup appesanti. «J’en appelle aux syndicats du secteur de la santé, des affaires sociales et de la promotion de la femme. Je leur demande, solennellement, pour des raisons humanitaires, en tenant compte des mois de très grande chaleur, chaleur difficilement supportable pour les personnes âgées et les enfants, et du mois de Ramadan à venir, mois saint pour la communauté des croyants musulmans, de bien vouloir accepter de suspendre leur grève pour les mois d’avril, mai, et juin 2017». C’est en ces termes qu’il a demandé aux syndicats du secteur de la santé de suspendre leur mot d’ordre de grève. En même temps, il a appelé le Gouvernement de «trouver les interlocuteurs idoines et faire les concessions nécessaires pour sortir au plus tôt de cette impasse et alléger les souffrances des populations».

Sera-t-il entendu ? Les jours à venir nous édifieront.

Mohamed Dagnoko : LE COMBAT

Rédaction

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