Le constat est clair, dans la capitale, ils sont beaucoup en vouloir le Secrétaire Général de l’Union National des Travailleur du Mali (UNTM), Yacouba Katilé dans sa gestion de la grève, surtout le corps Syndical des Enseignants qui viennent de trouver un accord avec la junte militaire par rapport à l’article 39 longtemps cherche.
Dans la Capitale malienne, la grève du 14 décembre prochain de l’UNTM est aperçue par une frange de la population comme un acte déloyal de la part de Katilé. Ils avancent des raisons telles que : Katilé fait de la politique pour certains partis qui sont contre les méthodes de la junte. Pour d’autres, c’est un profiteur entre autres. Bref, les arguments de haines ne manquent pas surtout sur la page Facebook des syndicats des collectifs des Enseignants. Katilé est traité de tous les noms d’oiseaux. Aujourd’hui, la grève de l’UNTM ne fait pas l’unanimité au sein de la population. Pourtant, selon les partisans, la grève est dans l’intérêt de tous les travailleurs du pays. Dans les préavis de l’UNTM, on trouve les points qui s’inscrivent dans cette logique précisément au niveau du point 6 du préavis. En réponse aux questions de savoir pourquoi Katilé veut cette grève en cette période de transition. Avant-hier à la bourse du travail, le SG a fait savoir que : « cette grève n’est ni pour des fins politiques ni pour un acte déloyal, mais c’est dans l’intérêt de tout le monde », a-t-il fait savoir. En tout cas, jusqu’à preuve du contraire le mot d’ordre n’est pas levé, l’UNTM compte bien faire grève de cinq jours du 14 au 18 décembre. À cela, s’ajoute la nouveauté venant agrandir ainsi la famille de l’UNTM avec l’adhésion des syndicats libres du ministère de l’Administration territoriale, celui des syndicats de la société de la SOMAGEP qui en revanche souhaite aussi faire la grève en cas d’échec des pourparlers entre le gouvernement et l’UNTM d’ici vendredi. De toute évidence, cette semaine a été très dure pour la population.
À suivre
Lansine Coulibaly