Après celle de la synergie des enseignants signataires du 15 octobre 2016, la Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali (CSTM) a déposé un préavis de 72 jours sur la table du gouvernement. Elle prend effet, à compter du 30 août 2021. L’information a été publiée hier sur leur page Facebook.
Une nouvelle patate chaude dans les mains du gouvernement de Dr Choguel Kokalla Maïga. D’un front à un autre, pas de répit pour Choguel et son gouvernement. Ils sont très loin d’apaiser le front social. La CSTM vient elle à son tour de mettre son pied sur le plat du gouvernement en déposant un préavis de grève de trois jours. Pourtant lors de son arrivée, le Premier ministre Maïga avait décidé de décrisper les luttes syndicales. Malheureusement, cela a été une boutade. Le front social continue toujours d’être en ébullition.
Le Comité Exécutif National de la CSTM entamera une grève de trois (3) jours dont le ministère de la Fonction Publique et du Dialogue Social a été informé. Pour le communiqué du Comité Exécutif de la Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali, considérant le dépôt du cahier de doléances de la Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali en date du 14 juillet 2021 auprès du département du Travail, de la Fonction Publique et du Dialogue Social, considérant le silence radio autour du cahier de doléances, le Comité Exécutif National de la CSTM décide d’aller en grève générale de 72 heures sur toute l’étendue du territoire national à compter du lundi 30 août 2021 au mercredi 1erseptembre 2021 à minuit si ses doléances ne sont pas satisfaites.
Cette grève est maintenue en attendant le dialogue entre les deux (2) camps. Le gouvernement de Dr Choguel Kokalla Maïga particulièrement le département du Travail, de la Fonction Publique et du Dialogue Social a assez de blés à moudre pour décrisper le climat social qui peine à trouver ses repères et ne semble pas de ce fait favorable à la transition.
D. Sanogo LE COMBAT