vendredi 19 avril 2024
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FMOS-FAPH/USTTB : Admis en classe supérieure puis ajournés, 21 élèves crient à l’injustice

Le comité AEEM de la Faculté de médecine et d’odontostomatologie (FMOS) et de la Faculté de pharmacie (FAPH) a organisé une conférence de presse hier. Les organisateurs ont évoqué avec la presse une injustice, notamment le cas de 21 étudiants dont 15 Maliens et 11 étrangers admis au numerus clausus qui sont sur le point après 2 mois de cours de retourner en 1ère année. La conférence de presse était animée par Abdoulaye Fanta Dansoko, étudiant en 6e année de médecine et n°1 des étudiants des deux facultés. Il était assisté de ses camarades du comité et de nombreux étudiants.

A la FMOS-FAPH, le torchon brûle entre le comité AEEM et le décanat de la filière médecine. A l’entame de la conférence de presse, le secrétaire général Dansoko dira que depuis quelques années, ils n’ont plus confiance aux résultats proclamés.

« Si nous avons décidé d’appeler la presse c’est parce que nous avons un problème qui nous préoccupe. En effet, après la proclamation des résultats du numerus clausus entachés d’erreurs, l’administration a proposé de faire passer en 2e année 26 étudiants dont 11 étrangers et 15 nationaux. Ces derniers avaient en effet 0,25 de moyenne de moins que le dernier des admis. Pour atténuer la situation, nous avons, après réflexion, accepté cette proposition du décanat à travers le vice-doyen Ousmane Faye. Cependant, deux mois après et à notre grande surprise, les étudiants en question qui avaient été d’ores et déjà inscrits en 2e année pour certains, ont été sommés par le décanat de retourner en 1re année. Sous l’ordre cette fois ci du doyen Seydou Doumbia qui estime ne pas être au courant de cette affaire », a-t-il martelé. Et de promettre que tant que les 26 étudiants ne sont pas officiellement admis, ils resterons unis et multiplieront les activités. A la question de savoir si le bureau de coordination est au courant de cette affaire, Abdoulaye a répondu qu’ils ont son soutien.

« Au niveau du rectorat on estime que le problème est interne et doit être géré ainsi. Nous avons également vu le Ségal du MESRS et nous lui avons remis copie d’une lettre expliquant nos préoccupations qu’il doit à son tour remettre à Mme le ministre », a-t-il dit. Et d’expliquer que l’examen partiel prévu pour le 30 avril risque d’être pris en otage si les choses restaient ainsi.

Souleymane Soumaré, revendicateur du comité AEEM, et Bamory Koné, l’informateur, ont abondé dans le même sens. Ils ont demandé l’indulgence du décanat pour que cette histoire ne puisse pas prendre une autre tournure. Selon eux, la preuve que les résultats sont entachés d’erreur réside dans le cas d’un étudiant camerounais qui a eu accès à son relevé de notes et a vu qu’il avait une moyenne supérieure à celui des 26 étudiants admis.

Témoignages
« Je ne sais pas si je suis en 2e année ou en 1re année. Pourtant à la veille de la rentrée, c’est le secrétaire principal qui m’a confirmé que je pouvais poursuivre mes cours en 2e année. La liste définitive de la 1re année a été affichée et il n’y avait pas le nom des 26 étudiants. Aussi, quand la liste des étudiants pour les stages obligatoires ont été affichée les 26 étudiants été en 2e année. Certains d’entre eux sont même légalement inscrits et ont leur bulletin d’inscription », dira Djiguiba Moussa.

Par contre, l’étudiant camerounais Stéphane C., informera que s’il s’en tient à ce qui est inscrit sur mon bulletin qu’il fait bel et bien la 2e année. « En 2016, j’ai repris le Numerus. En 2017, j’étais le 2e des recalés. Vu que j’aime la médecine j’ai demandé une fois de plus à mes parents de me donner une autre chance. A ma grande surprise, j’ai appris que j’avais été accepté en 2e année médecine suite à une erreur de l’administration. La fête était grande au pays. D’ailleurs, ni moins ni plus les 10 autres camarades étrangers n’ont eu le courage d’annoncer cette nouvelle aux parents. Il s’agit de la crédibilité du Mali. Nous sommes victimes et innocents et comptons sur tout un chacun pour nous aider ».

Drissa Kantao le confident

Djibril Coulibaly

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