Vous en avez sans doute pris ou un de vos plus proches connaissances. Les faux médicaments constituent aujourd’hui un problème sanitaire de niveau mondial. D’où viennent-ils ? Que contiennent-ils ? Combien rapportent-ils ? Et enfin que faut-il faire ? Lisez
Dans certains pays africains, jusqu’à 60% des médicaments sont des faux. Se procurer des médicaments dans la rue ou au marché serait comme acheter de simples fruits et légumes. En réalité, leur bas prix attire les clients à faible revenus.
Au Mali, à l’instar de beaucoup d’autres pays africains, ces médicaments coutent beaucoup moins chères que ceux disponibles en pharmacie. Les statistiques que nous avons eues sont accablantes : en 2013, 120.000 africains sont morts à cause de faux paludéens. D’après l’ONU, la plus part des pays africains disposant de faux médicaments sont fabriqués en inde, ou en chine.
Voici un trafic qui rapporte 20 fois plus que celui de la drogue.
Certains n’ont aucuns principes actifs. Pire, ils contiennent du produit de batterie de voiture qu’on donne aux petits enfants qui ont mal aux dents.
Le constat est général. Sur les 54 Etats africains, 37 sont touchés, surtout l’Afrique sub saharienne. N’en parlons pas du Nigeria qui, outre le fais d’être touché, en produit (les faux médicaments).
L’année dernière 113 millions de doses ont été détruits.
Le premier obstacle de lutte selon certains experts est que les gouvernements n’en font pas une vraie priorité. Ils ne font que réagir mollement ou au coup par coup. Les lois sont très primitives comme les peines de prison par exemple. Mais le résultat escomptés n’y est pas (n’est pas dissuasif). Il est alors nécessaire d’une volonté politique mais aussi d’une synergie d’action entre les politiques, les policiers, et les douaniers.
Djibril Mamadou Coulibaly lecombat.fr
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