Dans la nuit du 28 au 29 mars 2020, le Pr Niaini MOUNKORO, Chef du Service Gynécologie du CHU Gabriel TOURE a été interpellé aux environs de minuit par l’équipe de patrouille du 1er Arrondissement, conduite par le Sergent-chef Andouma MAÏGA. Contrairement aux rumeurs qui se sont propagées sur les réseaux, le capitaine Mamadou Koulou Dembélé, chef de l’unité des voies publiques du 1er Arrondissement, qui était en permanence, la nuit, ou le Pr Mounkoro a été interpelé par la police, est sorti de son silence pour établir la vérité.
Comme à leurs habitudes, des individus mal intentionnés ont de nouveau inondé les réseaux sociaux avec une fausse information autour de cette affaire.
A les en croire, le Pr Mounkoro, chef du Service Gynécologie du CHU Gabriel Touré aurait été agressé par l’équipe de patrouille du Commissariat du 1er Arrondissement dans la soirée du 28 au 29 mars dernier. En effet, il n’en est rien.
Pour rappel, le couvre-feu est décrété au Mali, depuis le 25 mars dernier pour éviter l’expansion de la pandémie Covid-19. Les agents de police, patrouilleurs de cette nuit comme tout autre agent étaient bien conscients que les mesures répressives par rapport au couvre-feu, ne concernaient aucunement les agents de santé, des ambulances et autres.
Concernant la rumeur, qui se repend, comme quoi, les éléments du 1er arrondissement seraient les auteurs d’une violence à l’endroit du Pr Niaini Mounkoro, cette information n’est que de la pure intoxication, très loin de la réalité.
« En aucun moment, ni le professeur MOUNKORO, ni aucun élément n’ont fait cas de violences verbales ou physiques lors de son interpellation. Il n’a jamais été pris en son encontre une quelconque mesure de garde à vue » a précisé le capitaine Mamadou Koulou Dembélé, chef VP dudit commissariat et de permanence, la nuit de l’incident (la soirée du 28 au 29 mars) par une lettre de réponse ( dont nous avons reçu copie).
En effet, dans cette lettre, l’agent interpellateur, le Sergent-chef, Andouma MAÏGA a fait savoir que le Professeur ne s’est pas présenté afin de décliner son identité (son statut) lors de son interpellation et que vu son âge, il a été invité à prendre place auprès du chauffeur dans la cabine.
« Malgré ces explications, je lui ai fait des reproches pour leur désobéissance des règles de déontologie de la Police Nationale » a fait savoir le chef PV Dembélé.
En plus, il dira que des consignes fermes ont été données de laisser circuler librement tous ceux qui ont trait à la santé en cette période de crise.
Suite à cette affaire, même si l’on ne dénote aucun cas de bavure policière, les agents concernés ont été sanctionnés au niveau de l’école de police.
A signaler que le CHU Gabriel Touré avait émis un communiqué pour démentir également l’information qui faisait croire que leur agent a été violenté par la police.
Donc l’incident est clos.
Mariam SISSOKO