La DSSA (la Direction du Service Social des Armées), en cette période de précampagnes électorales, ne ménage aucun effort pour faire avaler la carte IBK dans les différents camps militaires et paramilitaires du Mali. Absent durant les quatre premières années du régime d’IBK auprès des épouses des porteurs d’uniformes, la DSSA, avec la baraka de certaines dirigeantes, ces femmes envahissent les camps. Avec des projets incommensurables, on miroite un avenir inestimable aux braves femmes des porteurs d’uniformes.
Ainsi, pour toucher toutes les épouses des porteurs d’uniformes dans tous les camps que composent les casernes et bases militaires du Mali, le Service Social des Armées envisage des pourparlers intenses et larges. La vaste opération sur Kati et Bamako a débuté le 1er mars 2018, au camp Soundjata Kéïta, et pris fin le jeudi 22 mars 2018 dans l’enceinte de l’administration pénitentiaire. La Délégation de campagnes, pardon sociale, composée des Marraines, des Présidentes des camps et des membres du service social ont échangé sur l’avenir et le devenir de toutes celles qui vivent dans ces casernes. Le mot d’ordre se résume à promettre aux épouses des militaires et paramilitaires des activités rémunératrices pour une condition de vie descente.
Pour l’occasion, la DSSA se met dans sa semblable blouse d’interface entre la hiérarchie et la couche sociale des casernes pour convaincre toute femme de porteur d’uniformes à présenter ses doléances.
«La Politique du Gouvernement est de mettre les épouses des porteurs d’uniformes dans des conditions adéquates et cela à travers des familles épanouies dans un environnement de développement acceptable et considérable », tel est le discours choisi par la Direction du service social des armées. Comme pour dire qu’avec IBK les femmes des porteurs d’uniformes sont désormais promues à un meilleur avenir. La contribution de la hiérarchie militaire est mise à profit dans cette campagne politique. Mme Diawara Nabou Diawara, la Présidente des femmes des camps du Mali, par ailleurs épouse du DG de la Sécurité d’Etat, est porteuse essentielle dudit projet. Pour ce faire, elle appelle les femmes des camps à se mobiliser pour les nouveaux défis.
Quels défis ? N’est-ce pas une réelle cellule de campagnes électorales pour IBK 2018 dans les casernes du Mali ? En tout cas, la procédure est accompagnée par certaines actions soient disant sociales.
Le Fouineur