Au moins six soldats maliens ont été tués dans la nuit de samedi à hier dimanche, 24 janvier 2021 dans le centre du Mali dans deux attaques attribuées aux groupes djihadistes qui ont perdu plus d’une trentaine d’hommes dans ces opérations, selon un communiqué du ministère de la Défense, hier dimanche 24 janvier 2021.
« Deux attaques terroristes simultanées dans la nuit de samedi à dimanche contre le camp militaire de l’armée malienne à Boulkessy et contre une position de l’armée malienne à Mondoro ont causé la mort d’au moins six militaires« , a annoncé le ministère de la Défense dans un communiqué rendu public hier. Selon le même communiqué, “ une trentaine de morts, côté terroristes avec une quarantaine de motos et un important lot de matériels militaires saisis ». Les deux attaques ont eu lieu à Mondoro et Boulkessy. Au moins six militaires tués et cinq terroristes tués », a confirmé le site des FAMa. “Il y a aussi au moins 18 militaires maliens blessés. Des djihadistes ont été blessés et ont abandonné plus de 40 motos dans leur fuite », a ajouté cette source. Les assauts ont « commencé vers 03H00 » (locales et GMT), alors que « tout le monde était couché », a indiqué un élu de Mondoro, estimant à une heure la durée des combats. “Un hélicoptère a évacué plusieurs blessés militaires à Sévaré », près de la capitale régionale, Mopti, où l’armée dispose d’un important camp.
Les camps de Boulkessy et Mondoro, situés à proximité de la frontière avec le Burkina Faso, ont déjà été attaqués par le passé. En septembre 2019, ils avaient été la cible d’une des attaques les plus meurtrières qu’a connues le Mali depuis le début de la crise en 2012. Une cinquantaine de soldats avaient été tués dans une double attaque revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, principale alliance djihadiste du Sahel affiliée à Al-Qaïda. Jeudi, trois autres soldats maliens ont été tués par un enclin explosif improvisé dans le secteur de Mondoro.
Selon le ministère, l’évolution de la situation serait faite dans un communiqué de presse.
Bourama Kéïta