Après 36 jours de travail, les jeunes distributeurs proposés par les partis politiques au gouvernorat du district exigent le paiement de leur droit sans délai.
Le dimanche 05 août 2018 dernier les nommés Mohamed Lamine SAMPY du centre de Niarela/TSF (URD); Fadiala SINAYOKO du centre 1 de Bagadadji (UPS); Hamidou MAIGA (APR); Mariam BALLO (FARE Anka Wili) étaient face à la presse au foyer des jeunes de Quinzambougou pour parler de la souffrance des agents distributeurs des Communes I et II.
Selon ses derniers, bien avant le début des opérations, l’assurance avait été donné que le gouvernorat du allait prendre en charge les délégués et que chaque parti politique se chargera du paiement des suppléants. Pourtant, quelques jours après, quand aucun paiement n’a été effectué, les agents ont menacé d’arrêter de travailler. Pour calmer cette menace, la Mairie a procédé au paiement de 5000F par agents de distribution (délégués et suppléants) ; 15000F aux présidents de centre et 10000F aux vices présidents. C’était le 11eme jour des travaux au niveau de la Commune II. Depuis lors aucun des agents n’a reçu d’argent officiellement. Pour la Commune I, aucun paiement n’a été effectué. Les autorités municipales ont toujours calmé les agents à chaque fois qu’ils essayaient d’arrêter les travaux pour non paiement de leur droit. C’est ainsi que le mardi 31 juillet soit 2 jours après l’élection, des agents ce sont réunis pour aller vérifier au niveau du gouvernorat ce qui se passait. Mais, aucune réponse concrète ne leur a été donner. D’autres disent que ce sont les partis politiques qui doivent les payés pendant que d’autres racontent que c’est le gouvernorat ou les mairies qui s’en serviront. Plus précisément quand les agents de la Commune II ont été voir M. Moussa Bouaré, Secrétaire Général de la Mairie de la Commune II, il les a martelé clairement que ce n’est pas la Mairie qui doit les payer, hors, selon les agents, le DAF du gouvernorat les avait dit que l’argent forfaitaire que le gouvernorat devait leurs donner a été envoyé à la Mairie de la Commune II. Depuis lors les agents se retrouvent confus face à cette situation les mains vident après 36 jours de services car ils ne savent plus à quel saint se vouer.
À l’issue de la rencontre le collectif des agents distributeurs de cartes d’électeurs des Commune I et II ont interpellé les autorités administratives le Ministère de l’administration Territoriale et des Collectivités Locales et le Gouvernorat) ; les autorités Communales (Mairies) et les partis politiques à prendre leurs situation au sérieux afin d’éclaircir les choses d’ici le 9 août. Dans le cas échéant, ils procèderont à l’organisation d’une marche pacifique.
Dognoumé Diarra LE CONFIDENT