lundi 14 octobre 2024
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Dans nos lycées privés : La rentrée scolaire 2018-2019 rime avec la reprise des grèves

Le non-paiement des subventions des élèves dans les établissements étatiques serait la principale cause de ces grèves. Depuis un bon moment dans notre pays, partout et au niveau de toutes les corporations, tantôt ce sont des préavis de grèves,  tantôt c’est un mot d’ordre de grèves illimitées… Ce, avec les mêmes raisons évoquées. C’est-à-dire; du côté de toutes les  sections, on accuse l’État de n’avoir jamais respecté ses engagements.

Les promoteurs des  écoles privées surtout ceux des lycées  et des écoles professionnelles privées ont choisi juste le moment de la rentrée des classes pour déclencher leurs grèves. Cela pour faire pression sur le Département de l’Éducation Nationale afin de leur payer les arriérés de subventions des élèves que l’État a orientés dans leurs lycées et établissements professionnels respectifs. Chaque année, le Département de l’Éducation Nationale met à la disposition des Lycées et établissements privés environ 60% des élèves fraichement admis au D.E.F. Et, cela, par faute de classes et d’établissements publics nécessaires pour abriter tout ce monde d’élèves à la suite des orientations. Pire, c’est que ces élèves orientés dans les établissements étatiques sont réorientés dans les écoles privées proches de leurs résidences. Ce qui fausse souvent la donne. D’où une forte incompréhension entre le Département de tutelle et les promoteurs des écoles privées autour des justificatifs que ceux-ci peinent à apporter pour rentrer en possession de leurs subventions annuelles. Il faut ajouter à cela beaucoup de cas de magouilles, de corruption et de népotisme dans cette affaire de subvention des élèves étatiques dans les établissements privés. Ajouter à cela les éternelles difficultés financières et la lourdeur administrative qui sont les causes apparentes de cette grève des établissements secondaires privés. Décidément, l’État traîne le pas dans tous les domaines et cela cause un malaise généralisé qui est, pourtant, à éviter pour le bon fonctionnement de l’État.

Abdoulaye Faman Coulibaly : LE COMBAT

Rédaction

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