Un couvre-feu a été décrété le mercredi dernier après la démission du président de la République, pour des raisons de sécurité Nationale. Face à cela, le premier jour de ce décrète, a été respectée par la population. Pour le moment, aucun scandale ne s’est produit. Au lendemain de ce décret, toutes les activités ont été reprises sur toute l’étendue du territoire national. Au-delà de ça, la restauration d’un pouvoir de transition est en cours.
C’est la énième fois de cette année, l’instauration d’un couvre-feu fut décrétée en République du Mali. La première était adoptée au regard de la propagation de la pandémie à coronavirus. Cette situation a coulé beaucoup d’encre dans le pays. Le non-respect des mesures barrières, les conditions de vie des Maliens en étaient les causes. Mais cette fois-ci, la situation est tout autre. Depuis mardi dernier, le pays se trouve plonger dans un vide institutionnel, après la démission forcée du président IBK et son régime par des militaires. Face à ce fléau, un couvre-feu a été décrété mercredi dernier à travers la fermeture des frontières jusqu’à nouvel ordre par le CNSP. C’est dans cette optique que tout serait mise en œuvre pour ne pas freiner les activités socio -économique de notre pays. Le CNSP assure la sécurité à travers la transition et ouvre à une médiation nationale et internationale pour le progrès du pays. Certes, cette préoccupation se vit désormais sous les yeux des Maliens lambdas. Après l’instauration du couvre-feu, dès le premier jour, aucune bavure ne s’est produite dans la capitale. Selon les constats, à l’approche de l’heure, les gens ont commencé à entrer chez eux. Partant de 16h, les centres commerciaux sont moins denses. Quel pourrait être la raison valable ? Serait-il pour la peur des militaires ? En tous cas, ils ont été attentifs face à la mesure. Même si cela cause un manque à gagner pour leurs activités. La ville était presque vide, aucun scandale ne s’est passé. On sentait un respect de droit de la population, chose étonnante. Resteront-ils diligents durant l’application du décret ?
À suivre…
Lassana Sow, Stagiaire