Au-delà des frustrations créées, cette situation semble peu efficace pour bien contrôler les véhicules mis dans la circulation. Chaque année, le contrôle technique est une obligation pour tous les automobilistes. Elle permet de détecter les problèmes techniques sur la voiture afin d’éviter de nombreux problèmes sur la route. Pour un automobiliste, la violation de cette obligation équivaut à une sanction allant jusqu’à l’immobilisation de sa voiture, car l’absence du contrôle technique est considérée comme un danger permanent pour la vie du conducteur du véhicule et pour celle des autres usagers de la route. Dans notre pays, c’est une seule société qui a le monopole de cette opération. Il s’agit de «Mali Technic System». A Bamako, cette société n’a qu’un seul centre, situé à Sogoniko sur l’Avenue OUA. Mais compte tenu du nombre de véhicules dans la circulation à Bamako, le contrôle technique s’avère un parcours du combattant pour de nombreux automobilistes. Certains peuvent souvent passer toute une journée dans de longues files pour espérer avoir le précieux sésame de «Mali Technic System». Le contrôle technique coûte 7500 Fcfa sur lesquels, 5000 Fcfa vont dans les caisses de la société et 2500 Fcfa reviennent à l’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser). Adama Sinayoko, promoteur d’un garage, pense qu’un seul contrôle technique par an n’est pas une garantie suffisante pour assurer la sécurité routière. Pour lui, un véhicule doit être soumis à un contrôle technique tous les six mois, particulièrement les véhicules de transport. Par ailleurs, notre interlocuteur déplore qu’au Mali, les automobilistes ne respectent pas les conditions du contrôle technique
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