Le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) a, à travers un communiqué invité les 5 et 6 septembre toutes les forces vives de la nation au Centre International de Conférence de Bamako (CICB) pour les journées de concertations nationales sur la gestion de la Transition. Après un malentendu, Assimi Goïta et ses camarades auraient réparé les erreurs.
Des erreurs qui ont failli engendrer de nouvelles scènes de manifestations qu’ils (les membres du M5) menaçaient de faire pour contester énergiquement les méthodes du CNSP. Hélas ! Ce malentendu aurait été réparé pour faire place à des concertations ouvertes et sincères. Les journées du 5 et 6 septembre prochains offriront une chance aux forces vives de sceller une Transition pour tous et surtout le lieu de réconciliation en Maliens. Même si d’autres objectifs trament ; et qui semblent être les principaux challenges pour notre pays. En effet, ces journées de concertations nationales n’ont d’autres buts que de convenir sur la feuille de route de la Transition de définir l’architecture et les organes de la Transition et l’élaboration de la charte. Une charte de la Transition sera signée et ratifiée par le nouveau Président de Transition qui assurera les fonctions de Chef de l’État. L’autoproclamé Chef de l’État, le Colonel Assimi Goïta sera peut-être proclamé. Par contre, la rencontre initiée dernièrement qui était prévue le 29 août dernier, a été reportée suite à la méthode décriée ou mal appréciée par certaines parties du Peuple. Puis de nombreuses consultations ont suivi cette erreur ; et finalement, la machine aurait pris la route pour enfin définir l’ossature transitionnelle que tout le monde attend impatiemment. Le CNSP a trillé avant de dresser la liste des invités à ce rendez-vous décisif, même très décisif pour l’avenir de notre nation. Ainsi les tombeurs de l’ex-président Ibrahim Boubacar Kéïta ont revu leur carnet d’invitation : les partis politiques ; les organisations de la société civile ; le M5 RFP ; les groupes signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger et les mouvements de l’inclusivité ; les organisations syndicales ; les associations et faitières de la presse. Cette nouvelle liste des invités pour les concertations nationales sur la gestion de la Transition créera peut-être un satisfécit pour toutes les organisations de la société civile, des partis politiques et autres mouvements politiques et apolitiques, notamment les mouvements signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Il reste à savoir ce qu’il en adviendra.
À suivre…
Moriba DIAWARA