Des cas de Dengue ont été déclarés, en commune VI, le jeudi 31 octobre dernier. Classée parmi les maladies tropicales négligées (MTN) par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la Dengue est une maladie virale causée par un virus appartenant à la famille des flaviviridae.
Cette maladie est provoquée par un arbovirus transmis par les moustiques Aedes (Ae aegypti et Ae albopiticus). Il existe quatre types d’arbovirus responsables de la Dengue, sérologiquement différents, mais étroitement apparents : virus de la Dengue (VEND) 1, 2, 3 et 4.Ce virus est transmis par la piqûre diurne (tôt le matin vers 6h et dans l’après-midi vers 16h) d’un moustique du genre Aèdes ou moustique tigre qui se reconnait par sa couleur sombre et des marques blanchâtres sur les pattes. Le jeudi dernier, 14 cas suspects de Dengue ont été notifiés au Centre de santé de référence de la commune VI du district de Bamako, dont cinq cas confirmés positifs par le laboratoire BIO MERIEUX.
Sur les cinq cas positifs, trois sont de Yirimadio. Des sujets âgés respectivement de 3, 16, et 20 ans. Deux cas de Niamana (district sanitaire de Kalanba coro), âgés respectivement de 2 et 13 ans « Dès la confirmation de ces cas de Dengue, un dispositif robuste de riposte a été mis en place au niveau du district sanitaire de la Commune VI, sous la supervision de la direction régionale de la santé et de la direction générale de la santé et de l’Hygiène publique, afin de décrire les caractéristiques individuelles des cas, de faire la recherche active d’autres cas et de mettre en place les mesures de prévention et de contrôle » a rappelé le secrétaire général du Ministère de la Santé dans un communiqué rendu public . Des pulvérisations intra et extra domiciliaires dans les localités suspectées ont été faites « Tous les cas ont été pris en charge et se portent bien. On ne déplore aucun cas de décès ».
Des mesures annoncées
Le Secrétaire général Dr Mama Coumaré a invité les populations à observer les mesures de prévention dont :- l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticides ; les crèmes répulsives ; le port d’habits amples et à manches longues ; – l’assainissement de l’environnement (l’hygiène et la salubrité quotidienne, le désherbage, la destruction des sources d’eaux stagnantes, la pulvérisation domiciliaire, des espaces verts).
À Djiga, stagiaire LE COMBAT