Hier, mercredi, aux environs de 09 Heures, les rues de la Commune du Mandé ont été prises d’assaut par une foule nombreuse, bariolée et déterminée avec comme slogans : «Non à l’annulation des actes posés par le Maire», «Non à l’annulation de l’élection communale en Commune du Mandé ». Elle demande aussi des justifications sur les 310 hectares « confisqués » par l’ancien Maire et ses complices.
A l’issue des élections communales du 20 novembre 2016, dans la Commune du Mandé, l’UM-RDA est arrivée en tête avec 67% des voix. Une élection qui, par la suite, a été annulée au même titre que celle de Kalaban-Coro. Le blocage né de cette situation a poussé les jeunes de la Commune à saisir le Ministre de la Décentralisation et de la Fiscalité locale à travers une lettre ouverte dans laquelle ils disaient ne pas être disposés à rester en marge de cette situation sociopolitique de leur terroir. Dans la lettre ouverte, les jeunes ont accusé le Préfet du Cercle de Kati d’être à l’origine de graves fautes ayant entraîné l’annulation de ladite élection. A travers une marche pacifique, déroulée hier, mercredi 16 août, les jeunes demandent à ce que la préfecture laisse les actuels dirigeants de la Mairies jouer pleinement leur rôle et ne souhaitent pas l’installation d’autorités intérimaires à la tête de leur Mairie. Ils sont allés plus loin lors de cette marche en exigeant « le retrait pur et simple de la décision d’annulation de l’élection du 20 novembre 2016 dans la Commune du Mandé ». Ils mettent également en garde contre toute tentative d’occupation « illicite » des réserves foncières (310 hectares). Aussi, précisent-ils, si leurs revendications ne sont pas satisfaites, ils entendent mener d’autres actions de très grande envergure pour se faire entendre.
Affaire à suivre… !
Moctar N’Diaye, Stagiaire : LE COMBAT