Pour la bonne organisation de la circulation routière, la police de la compagnie de circulation routière (CCR) est au rendez-vous chaque jour, du matin au soir, généralement sur les routes dont le trafic est dense. Ces policiers sont sur ces voies publiques pour accomplir leur devoir de routine ; c’est-à-dire, en vérifiant si les différents véhicules passant sont à la norme et prévenir ou punir les infractions qui peuvent être causées par les conducteurs de ces véhicules. Mais, il semble que ce devoir patriotique est oublié par cette autorité publique ; car, c’est devenu une affaire entre eux et les chauffeurs des véhicules voire engins à deux roues. Ceux-ci n’ont plus peur de circuler avec les véhicules dont les pièces ne sont pas en validité. Ce, puisqu’ils savent quoi faire frauduleusement pour passer inaperçus devant ces policiers. En fait, il suffit, une fois d’être arrêté, de glisser un billet de 1000 ou 2000 et même 5000 francs CFA sous la main de l’Agent avec le sifflet dans le bec pour continuer son chemin sans être dérangé par qui que ce soit. Pour les chauffeurs des transports en commun ; c’est-à-dire, les muni bus SOTRAMA, les taxis, etc. c’est une habitude. Chaque matin, tous les jours que fait le Bon Dieu, ils insèrent ces billets qu’on a cités plus haut dans leurs cahiers. C’est ce qui constitue leur «Laisser passer pour toute la journée», nous a confié un interlocuteur.
La tenue et particulièrement la police, eux qui sont les gardiens de nos lois pourquoi se comporte-t-elle de la sorte ? Elle doit pourtant être un exemple pour le respect de nos lois en mettant de l’ordre dans la circulation puis dans tous les autres secteurs de notre société.
Le fouineur